Haute-Corse : Il jette un veau vivant depuis un pont, la vidéo diffusée sur internet le conduit en garde à vue

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, lundi soir, a suscité une vive indignation de la part des internautes. Une enquête a été ouverte et un homme a été placé en garde à vue.
Haute-Corse : Il jette un veau vivant depuis un pont, la vidéo diffusée sur internet le conduit en garde à vue
Une séquence vidéo de 20 secondes sur laquelle ont voit un homme jeter un veau vivant d'un pont a suscité l'indignation des internautes. Une enquête a été ouverte et un suspect a été placé en garde à vue. (capture vidéo DR)
Par Actu17
Le mardi 30 juin 2020 à 20:57 - MAJ mardi 30 juin 2020 à 21:10

Elle ne dure que 20 secondes et pourtant, les images qu'elle contient suffisent à montrer un acte ignoble. Celui d'un homme qui sort du coffre d'une voiture un veau encore vivant, avant de le jeter d'un pont.

Le véhicule est identifiable. Il s'agit d'une Citroën C3 blanche, dont la plaque d'immatriculation supporte le logo régional corse. En fond sonore, l'un des protagonistes s'exclame « Oh il a pissé ce con ! », relate Corse-Matin.

L'émotion suscitée par cette séquence, et les nombreux signalements qui ont suivi, ont poussé le parquet de Bastia à ouvrir une enquête pour « sévices graves ou actes de torture sur un animal », comme l'indique la Gendarmerie de Corse dans une publication Facebook.

On en sait plus désormais sur les faits qui se sont produits cette nuit-là. En effet, un homme d'une vingtaine d'année s'est présenté à la gendarmerie de Calacuccia et a expliqué être l'homme qui apparaît sur la vidéo. Il a affirmé que cette scène a eu lieu l'année dernière dans la commune de Niolu, à l'ouest de l'Île de Beauté.

Le jeune homme a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de ses auditions, il a expliqué qu'il aurait heurté le veau qui était en divagation sur une route, en pleine nuit. Ne sachant pas quoi en faire, il l'aurait chargé dans le coffre de sa voiture avant de s'en débarrasser ainsi.

Des analyses techniques sont en cours pour confirmer ou infirmer ses dires. L’auteur de ces sévices encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.