Le chef d'un escadron de gendarmerie mobile se suicide en Nouvelle-Calédonie

Le chef d'escadron de gendarmerie mobile de Guéret (Creuse), Stéphane P., a mis fin à ses jours ce jeudi en Nouvelle-Calédonie, où son unité était déployée en renfort. Deux autres gendarmes mobiles se sont suicidés ces derniers jours.
Le chef d'un escadron de gendarmerie mobile se suicide en Nouvelle-Calédonie
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 28 juin 2025 à 17:53

Le chef d'escadron de gendarmerie mobile (EGM) 42/2 de Guéret (Creuse), Stéphane P., 55 ans, s'est donné la mort ce jeudi en Nouvelle-Calédonie. Marié, il était père de deux enfants. Le drame s'est déroulé au Mont-Dore, dans le secteur de Plum. L'escadron 42/2 se trouvait en Nouvelle-Calédonie en renfort.

C'est l'un des adjoints du gendarme qui l'a découvert inanimé vers 14 heures, et qui a donné l'alerte. Les secours ont rapidement pris en charge le militaire, qui n'a pu être réanimé. Son décès a été prononcé vers 16 heures. Stéphane P. avait été promu à la tête de l'escadron en janvier dernier. L'un des fils de la victime est lui aussi gendarme mobile, à Versailles-Satory (Yvelines).

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances du drame. La section de recherches (SR) de Nouméa a été chargée des investigations.

Ce vendredi soir, un jeune gendarme de l'escadron de gendarmerie mobile de Sarreguemines (Moselle) s'est donné la mort en utilisant son arme de service. Un autre gendarme mobile a lui aussi mis fin à ses jours dans la nuit du 19 au 20 juin, à Camopi (Guyane). Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2024.

Si vous ou l'un de vos proches êtes confronté à des pensées suicidaires, vous pouvez contacter le 3114, le numéro national de prévention du suicide, où des professionnels sont disponibles 24h/24 et 7j/7 pour vous écouter et vous soutenir.

En cas de besoin, les gendarmes peuvent également solliciter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution, qui comprend 39 psychologues cliniciens, ainsi que les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation.