Homme tué à Nice : le policier mis en examen pour «homicide involontaire» et placé sous contrôle judiciaire

Le policier qui a mortellement blessé par balle un homme à Nice (Alpes-Maritimes) ce mercredi au cours d'une intervention a été mis en examen pour "homicide involontaire" ce vendredi. Ce dernier a évoqué un tir "complètement accidentel"
Homme tué à Nice : le policier mis en examen pour «homicide involontaire» et placé sous contrôle judiciaire
Illustration. (Jose Hernandez Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 21 janvier 2022 à 18:24

. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Placé en garde à vue ce mercredi après avoir ouvert le feu et tué un suspect de 22 ans au cours d'une intervention à Nice, durant laquelle plusieurs individus devaient être interpellés, un policier a été mis en examen ce vendredi pour "homicide involontaire" annonce le parquet de Nice. Le fonctionnaire a été laissé libre sous contrôle judiciaire.

Un peu plus tôt dans la journée le procureur de la République avait annoncé que le policier allait être déféré "en vue de l'ouverture d'une information judiciaire du chef d'homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence".

Les policiers de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) du service de police judiciaire de Nice intervenaient dans la rue de la Buffa, "dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction du Tribunal judiciaire de Nice" après l'ouverture d'une information judiciaire, afin d'interpeller "plusieurs individus en lien avec l'homicide" d'Ermelindo G.F. dans la nuit du 24 au 25 décembre dernier, dans le quartier de Las Planas.

L'agent à l'origine de ce tir mortel a "affirmé n'avoir aucunement l'intention d'attenter à la vie de la victime et fait état lors de ses auditions, d'un tir accidentel liés aux circonstances de l'interpellation", ajoute le parquet.

La thèse accidentelle n'est pas contredite

La victime de 22 ans est décédée sur place. "L'autopsie réalisée hier [jeudi] permet de déterminer que la mort est consécutive à un tir d'arme à feu l'ayant atteint au niveau de l'arrière du lobe inférieur de l'oreille droite", précise-t-on également.

Les premiers éléments de l'enquête, "notamment les exploitations vidéo de la scène des faits, les auditions de témoins, le recueil de données techniques sur l'arme utilisée, ne permettent pas à ce jour de contredire la thèse accidentelle avancée par le mis en cause". La suite des investigations permettra de "déterminer précisément" les circonstances du drame.