Interpellation violente d'un homme à Paris : Macron évoque des images qui «nous font honte»

Le chef de l'État Emmanuel Macron s'est exprimé ce vendredi soir dans un message sur Facebook où il évoque l'interpellation violente de Michel Zecler, dont les images ont été rendues publiques.
Interpellation violente d'un homme à Paris : Macron évoque des images qui «nous font honte»
Emmanuel Macron lors de son interview ce mardi 14 juillet 2020. (capture écran vidéo)
Par Actu17
Le vendredi 27 novembre 2020 à 20:37 - MAJ vendredi 27 novembre 2020 à 21:25

Le président de la République a décidé d'évoquer l'interpellation de Michel Zecler, au cœur d'une vive polémique depuis 48 heures dans le pays, dans un long message diffusé sur les réseaux sociaux. M. Zecler, producteur de 41 ans, a été interpellé par la police ce samedi. Les images de vidéosurveillance montrent les trois policiers à l'origine de cette intervention qui tentent de le maîtriser et lui porter des coups. Emmanuel Macron dénonce des images "inacceptables", "de l’agression de Michel Zecler".

"Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme", ajoute-t-il. "Je crois en la République exemplaire : une police exemplaire avec les Français, des Français exemplaires avec les forces de l’ordre comme avec tous les représentants de l’autorité publique", poursuit Emmanuel Macron.

Le chef de l'État "demande au gouvernement" de « lui faire rapidement des propositions » pour « lutter plus efficacement contre toutes les discriminations ».

 

« Il nous faut savoir regarder les réalités de notre pays en face et conduire avec détermination, calme et respect les débats qui sont aujourd'hui ceux de notre société. Ni l'invective, ni l'opprobre, ni les manipulations ne sauraient y contribuer. Toujours. Ensemble. Dans la concorde », conclut le président de la République.

Quatre policiers impliqués dans l'interpellation du producteur ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) ce vendredi après-midi. Une enquête a été ouverte par le parquet pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ».