Le dimanche 27 août 2023 à 20:39
Un homme de 27 ans a été condamné ce vendredi à une peine de six mois de prison avec sursis pour deux agressions sexuelles survenues le 26 juin dernier, à Corbeil-Essonnes et à Évry-Courcouronnes (Essonne), raconte Le Parisien.
Le matin des faits, Christopher a abordé une femme de 56 ans qui sortait de sa voiture pour se rendre au travail. Il lui a d'abord donné une claque sur les fesses en passant, avant de tenter de l'embrasser en la saisissant par le visage. La victime a repoussé son agresseur en le frappant avec un pack d'eau qu'elle tenait à la main, se blessant au poignet. Alertée par un témoin, la police a rapidement interpellé le suspect.
Au commissariat où il a été placé en garde à vue, alors qu'une policière l'escortait jusqu'à sa cellule, Christopher a tenté cette fois d'embrasser la fonctionnaire, en la plaquant contre un mur. Cette dernière a riposté avec force, et ses collègues sont rapidement intervenus pour le maîtriser.
«Tout est faux»
Devant le tribunal, Christopher a oscillé entre dénégations et contradictions. Après avoir admis ses torts lors de sa garde à vue, il a nié les faits pendant l'audience, allant même jusqu'à affirmer que "tout est faux". Interrogé par un psychiatre, il a évoqué une "mutinerie" des femmes, laissant entendre un ressentiment envers le sexe opposé. Des témoignages de son entourage ont révélé que Christopher, qui n'avait jusqu'alors aucun antécédent judiciaire, est devenu dépressif suite à une rupture amoureuse. Néanmoins, les experts psychiatres n'ont pas diagnostiqué d'altération de son discernement.
Christopher a par ailleurs été inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS).