Hérault : Une assistante d'école maternelle mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants

Une agente territoriale de 59 ans, employée dans une école maternelle de Vic-la-Gardiole (Hérault), a été mise en examen et placée en détention provisoire. Elle est soupçonnée de viols et d'agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans.
Hérault : Une assistante d'école maternelle mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 31 juillet 2025 à 19:50

Une agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM) de 59 ans, employée à l'école maternelle Les Aresquiers de Vic-la-Gardiole (Hérault), a été mise en examen pour des faits de viols et d'agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire à la suite d'une enquête ouverte au tribunal judiciaire de Montpellier (Hérault).

Dans ce dossier, une information judiciaire a été ouverte ce 29 juillet 2025. Elle porte sur des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d'agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. "Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-la-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) dans l’exercice de ses fonctions", a précisé le parquet de Montpellier dans un communiqué.

Employée depuis le 1er octobre 2024, la suspecte a été suspendue à titre conservatoire le 3 juillet 2025 par la mairie de Vic-la-Gardiole. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Castelnau-le-Lez.

Une plainte déposée le 2 juillet

L’enquête a débuté à la suite de plaintes déposées par les familles de deux enfants, un garçon et une fille, selon plusieurs sources proches du dossier. La plainte a été enregistrée le 2 juillet. La mise en cause a été placée en garde à vue quelques jours après ces signalements, puis remise en liberté dans un premier temps. Elle a ensuite été réentendue dans le cadre de l'information judiciaire, avant d’être présentée au juge d’instruction. "Elle a été mise en examen pour des faits susceptibles d’avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire", précise encore le parquet.

Toujours selon les premières investigations, l’ATSEM ne disposerait d’aucun antécédent judiciaire à caractère sexuel.

Le rectorat de Montpellier a fait part de son «soutien» aux famille touchées

Ce jeudi 31 juillet, quelques parents de victimes ont été reçus dans les locaux de la mairie par l’association France Victimes. Le rectorat de Montpellier a exprimé dans un communiqué son "soutien" et sa "solidarité" aux familles et aux enfants touchés par "ces faits d’une gravité exceptionnelle". L’institution scolaire a ajouté que "dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles". Elle précise également que "tous les éléments en possession des services de l’éducation nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale".

Enfin, le rectorat a annoncé que "la rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve".