Lille : Il poignarde sa fille de 12 ans à plusieurs reprises et écope de 3 ans de prison

Un homme a été jugé ce lundi au tribunal correctionnel de Lille pour avoir poignardé sa fille de 12 ans aux deux jambes lors d'une dispute familiale. Il a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, et s'est vu retirer son autorité parentale.
Lille : Il poignarde sa fille de 12 ans à plusieurs reprises et écope de 3 ans de prison
Une entrée de l'ancien palais de Justice de Paris. (Illustration / Cineberg / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 13 juillet 2023 à 12:39 - MAJ jeudi 13 juillet 2023 à 12:49

Un père a été jugé au tribunal correctionnel de Lille (Nord), ce lundi, pour avoir agressé à l'arme blanche sa fille de 12 ans, raconte Lilleactu. Cette dernière s'est vu attribuer une incapacité totale de travail (ITT) de 15 jours.

La nuit du drame, les deux filles du prévenu étaient rentrées tard après avoir joué dehors, ce qui a provoqué la colère de leur père. Une dispute a éclaté entre l'homme et sa fille aînée. Pendant ce temps, la mère et la plus jeune fille étaient dans une autre pièce. Face à la résistance de sa fille, le père est devenu violent. Il l'a giflée à plusieurs reprises, a menacé de lui couper le pied, puis l'a poignardée dans les deux jambes avec un couteau pliable de vingt centimètres.

Selon des témoignages, l'homme originaire de Ronchin aurait déclaré à plusieurs reprises : "C'est ma fille, je fais ce que je veux !". La jeune victime a été soignée par sa grand-mère, et deux jours plus tard, sa mère a déposé plainte.

Devant le tribunal, le prévenu est resté silencieux, ses rares déclarations étant confuses et incohérentes. Il prétend ne plus se souvenir des détails des faits. Les zones d'ombre se sont multipliées lorsqu'il a été question de ses antécédents de violence conjugale.

Une plainte pour violences conjugales

En février 2023, sa femme avait porté plainte contre lui pour violences conjugales, lorsqu'il avait crevé les pneus de sa voiture, l'avait giflée et avait frappé sa tête contre un mur. L'homme a admis ces faits. Il ne s'est néanmoins pas excusé pour ses actes et n'a pas non plus demandé de nouvelles de sa fille pendant toute la procédure. Son avocate a souligné les nombreuses zones d'ombre du dossier et rappelé que son client n'avait jamais été arrêté pour des faits similaires auparavant.

Le tribunal a finalement condamné l'homme à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis. Il s'est également vu retirer l'exercice de son autorité parentale et interdire de porter une arme pendant trois ans.