Le jeudi 21 mars 2024 à 19:35
Près de 40 ans après le décès du petit Grégory Villemin, retrouvé sans vie dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Dijon a ordonné de nouvelles expertises ADN et une étude de faisabilité d'expertises vocales sur les enregistrements du corbeau, a-t-on appris, confirmant une information de RTL.
Cette décision, datant du mercredi 20 mars, répond partiellement aux requêtes formulées en septembre 2023 par Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de l'enfant, qui cherchent à faire la lumière sur cette affaire qui demeure l'un des plus grands mystères criminels de l'après-guerre en France.
Les nouvelles analyses ADN concerneront les traces trouvées sur les cordelettes ayant servi à lier Grégory, sur son anorak, son menton, ainsi que sur certains courriers envoyés par le mystérieux corbeau, dont un daté du jour de la mort du petit garçon. Les prélèvements seront comparés aux profils génétiques de plusieurs membres de l'entourage familial, parmi lesquels figurent Michel Villemin, oncle de la victime, Guy Obertin, beau-frère de Bernard Laroche, et d'autres membres de la famille élargie.
Cette décision judiciaire marque une nouvelle étape dans la quête de vérité des parents de Grégory et pourrait potentiellement ouvrir de nouvelles pistes dans cette affaire qui a longtemps été marquée par des rebondissements et une absence de conclusion définitive. Le parquet chargé de l'enquête continue de travailler sur ce dossier épineux, avec l'espoir que les avancées technologiques en matière d'analyses ADN apportent de nouveaux éléments de réponse.