Toulouse : L'ancien formateur de l'école de police condamné à un an de prison pour agressions sexuelles

Un policier de 54 ans a été condamné à un an de prison ferme pour des agressions sexuelles à Toulouse (Haute-Garonne). Cette condamnation inclut également trois ans de suivi socio-judiciaire. Cet homme, déjà suspendu après des plaintes de harcèlement sexuel, est également attendu devant la justice en novembre pour d'autres faits similaires.
Toulouse : L'ancien formateur de l'école de police condamné à un an de prison pour agressions sexuelles
74 policiers venant d'arriver à Lyon, lors de la cérémonie d'accueil, le 4 janvier 2022. (Maxime Jegat/PhotoPQR/Maxppp)
Par Actu17
Le jeudi 5 octobre 2023 à 11:35

Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné, ce lundi, un policier de 54 ans à un an de prison ferme pour avoir agressé sexuellement deux femmes dans l'espace public. La peine est assortie de trois ans de suivi socio-judiciaire, indique La Dépêche. Me Cédrik Bréan, l'avocat du condamné, a précisé que son client était également sujet à "de troubles psychiatriques" qui pourraient expliquer ses agissements.

Ce policier, en fonction depuis l'âge de 22 ans, avait déjà été suspendu suite à plusieurs plaintes pour harcèlement sexuel déposées depuis 2022. Une de ces plaintes émane d'une femme qui l'accuse de l'avoir suivi en voiture jusqu'à son domicile tout en tenant des propos à caractère sexuel. Une dizaine d'autres femmes ont rapporté des comportements similaires au sein de l'école de la police nationale (ENP) de Toulouse, où le policier officiait en tant que formateur.

La nature récidiviste des actes a aggravé son cas. Deux semaines avant cette dernière audience, le même tribunal l'avait déjà condamné à un an de prison avec sursis pour des faits similaires, impliquant une femme montant dans un bus.

Selon Me Bréan, la situation aurait pu être évitée si son client avait reçu de l'aide médicale. "On aurait pu éviter ça si on l'avait aidé à se soigner", a-t-il déclaré. Le policier devra comparaître de nouveau en novembre pour d'autres accusations de harcèlement sexuel.