Le lundi 23 novembre 2020 à 13:54
Les images dénotent des agissements violents et sans limite. Les faits se sont déroulés ce dimanche soir dans le quartier de la Petite-Hollande à Montbéliard. Les auteurs ont attendu la tombée de la nuit pour agir rapporte L'Est Républicain. Un engin de chantier, un "dumper", a été volé sur le chantier des Hexagones.
Les émeutiers s'en sont alors servis pour commettre des destructions et des dégradations. Ce sont d'abord les nouvelles caméras de surveillance installées dans la semaine qui ont été prises pour cible. L'engin de chantier a été utilisé pour renverser les mâts comme le montrent des vidéos amateurs diffusées sur les réseaux sociaux. Des hommes à motocross sont visibles sur ces images.
Des lampadaires et des panneaux de signalisation ont également été renversés. Le conducteur a ensuite arrêté le dumper devant la piscine située rue Ravel et l'a incendié. La police est intervenue peu après, et des renforts venant de Besançon ont été sollicités. On ne sait pas s'il y a eu des interpellations.
🇫🇷 Montbéliard : Ils volent un engin de chantier et s'en servent pour détruire des vidéosurveillances et du mobilier urbain ➡https://t.co/bJeSbQrCAo pic.twitter.com/ugzBPd01ic
— Actu17 (@Actu17) November 23, 2020
🔴 Un engin de chantier a été dérobé pour détruire les nouvelles caméras de surveillance installés dans la semaine dans le quartier de la Petite-Hollande à #Montbéliard (25). Le "dumper" en question a ensuite été incendié. pic.twitter.com/NtW6zYXI2r
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 22, 2020
Pendant ce temps à Montbéliard, les racailles s’attaquent à la vidéosurveillance. pic.twitter.com/rLm82zoAsj
— Damien Rieu (@DamienRieu) November 22, 2020
"On ne va quand même pas laisser le quartier aux voyous"
"S’il n’y a pas de danger immédiat et encore moins d’intégrité physique en jeu, il n’y a pas raison de s’exposer à un caillassage. Il faut être dans un rapport de force inversé, en faveur de la police", a déclaré le commissaire Michel Klein, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), au quotidien régional.
Une position qui a fait bondir la maire de la ville, Marie-Noëlle Biguinet : "S’il n’y a pas d’action forte de la police et de la justice, ça ne peut pas fonctionner. On ne va quand même pas laisser le quartier aux voyous".