Le vendredi 24 septembre 2021 à 11:26
C'est un homme bien connu des services de police qui a été interpellé dans le 18e arrondissement de Paris. Les policiers de la BAC ont été prévenus vers 01h30. Un homme de 35 ans venait de menacer son ex-conjointe de venir à son domicile, situé rue Vincent-Compoint, pour s'en prendre à elle. "Il lui aurait envoyé une vidéo dans laquelle il la menace en exhibant une arme de poing", précise une source proche du dossier, confirmant une information de Valeurs Actuelles. "L'homme faisait déjà l'objet d'une enquête pour séquestration sur son ex-compagne".Les forces de l'ordre ont mis en place un dispositif autour du domicile de cette femme.
Vers 3 heures du matin, le suspect qui a été rapidement identifié, est arrivé dans la rue. Après avoir effectué du repérage dans le secteur sous les yeux des policiers en civil, il s'est approché de l'immeuble de son ex-compagne puis a composé le digicode pour entrer. Les fonctionnaires ont décidé d'intervenir et ont mis leur brassard Police. Tout est ensuite allé très vite.
L'arme était chargée
Alors que le trentenaire se trouvait dans l'escalier, dans l'obscurité, les policiers ont allumé la lumière et ont procédé à des injonctions, lui ordonnant de lever les mains. L'homme qui se trouvait un peu plus haut s'est alors saisi d'une arme de poing et a braqué les forces de l'ordre. "Les policiers ont entendu qu'il appuyait sur la détente, mais le coup de feu n'est pas parti", précise cette source. "L'arme semi-automatique se serait enrayée". Le pire a été évité de peu. Face au danger, les fonctionnaires ont décidé de reculer. Le suspect a finalement jeté son arme dans la cour de l'immeuble, hurlant qu'il pensait avoir affaire à de faux policiers. Il a été interpellé. Sur lui, les agents ont découvert un brise-glace. Son arme à feu a été récupérée. "Il y avait une cartouche dans la chambre (l'arme était chargée, ndlr), mais pas dans le chargeur", détaille cette même source.
Le mis en cause a été placé en garde à vue. Ce dernier est déjà connu des services de police pour de multiples faits de violences, extorsion et trafic de stupéfiants. Il a déjà été condamné par le passé à une peine de prison de plusieurs années. L'enquête a été confiée au deuxième district de police judiciaire (DPJ) de la préfecture de police.