Policiers agressés à Aulnay-sous-Bois en janvier : les deux auteurs présumés remis en liberté

Les deux agresseurs présumés des policiers qui ont été roués de coups à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le mois dernier, ont été remis en liberté ce mercredi. Leur procès a été reporté en juin.
Policiers agressés à Aulnay-sous-Bois en janvier : les deux auteurs présumés remis en liberté
Deux policiers de la CSI 93 ont été violemment frappés à Aulnay-sous-Bois le 3 janvier dernier. (capture écran/DR)
Par Actu17
Le mercredi 24 février 2021 à 20:29

INFO ACTU17.La violente agression avait été filmée et les images diffusées sur les réseaux sociaux. Les faits s'étaient déroulés le dimanche 3 janvier dans la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois. Deux policiers de la Compagnie de sécurisation et d'intervention de la Seine-Saint-Denis (CSI 93) avaient été attaqués par plusieurs individus durant un contrôle routier.

La situation avait dégénéré et les fonctionnaires avaient été agressés par une quinzaine d'individus, mais également roués de coups. « Nique-le ! Shoot dans la tête ! Baise-lui sa mère », peut-on entendre dans une vidéo amateur montrant cette scène de violences.

Deux hommes avaient été rapidement interpellés, placés en garde à vue puis en détention provisoire. L'Incapacité totale de travail (ITT) d'un des deux fonctionnaires blessés gravement à l'épaule, a été réévaluée de 21 à 90 jours. Ce dernier a notamment subi une greffe osseuse. Il est arrêté pour au moins les six prochains mois. Son collègue avait quant à lui reçu un certificat mentionnant 7 jours d'ITT.

Les deux mis en cause ont été présentés au tribunal correctionnel de Bobigny ce mercredi pour être jugés. Selon une source proche de l'enquête, une commission rogatoire a été ouverte dans ce dossier, notamment pour exploiter une vidéo. Mais les avocats des prévenus n'en avaient pas eu la copie.

Ces derniers ont réclamé le report de l'audience et la remise en liberté de leurs clients. Les deux hommes ont été libérés et leur procès a été renvoyé au 2 juin prochain. Les suspects étaient incarcérés depuis le 8 janvier dernier.

Sollicité, l'un des avocats, Me David-Olivier Kaminski, n'a pas souhaité réagir.