Rouen : L'un des fils de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Merah, a été violemment agressé

L'un des fils de Latifa Ibn Ziaten a été violemment frappé par plusieurs individus à Rouen (Seine-Maritime) ce jeudi soir, par plusieurs individus qui ont pris la fuite. L'avocat de la famille, Me Méhana Mouhou, évoque une agression "sauvage" par des agresseurs aux "barbes islamistes".
Rouen : L'un des fils de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Merah, a été violemment agressé
Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ibn Ziaten, premier militaire assassiné à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah le 11 mars 2012. (Twitter / @LatifaIbnZ)
Par Actu17
Le vendredi 12 juillet 2019 à 12:49

Il a été admis aux urgences du CHU de Rouen ce jeudi soir après avoir été violemment agressé. Plusieurs individus s'en sont violemment pris à l'un des fils de Latifa Ibn Ziaten, mère d'Imad Ibn Ziaten, l'un des militaires lâchement tués par le terroriste Mohamed Merah en mars 2012.

La victime explique avoir été attaquée par au moins trois agresseurs alors qu'elle rentrait chez elle, accompagnée d'un ami à Rouen. Ce dernier à lui aussi été conduit à l'hôpital. "L'agression a été très violente, sauvage même. Les deux victimes ont été rouées de coups, on leur a cogné la tête contre un mur", explique l'avocat de la famille Ibn Ziaten, au journal Le Parisien. Selon le conseil, les agresseurs portaient des "barbes d'islamistes".

Ils auraient quitté les lieux lorsque le fils de Latifa Ibn Ziaten leur a annoncé que son père allait arriver. La victime qui souffre entre autres de blessures au visage, a indiqué qu'il ne connaissait pas les hommes qui s'en sont violemment pris à lui et son ami.

Me Méhana Mouhou qui estime que la famille Ibn Ziaten était directement visée dans cette agression, a annoncé sur Twitter qu'il avait saisi le parquet de Rouen.

Des tags haineux il y a un mois

Le 10 juin dernier, Latifa Ibn Ziaten avait découvert des tags haineux sur les murs de sa maison : « Juif. Bientôt mort », « C'est bientôt à toi ! », « Vive Merah ». La présidente de l'association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix, avait annoncé au moment des faits qu'elle avait déposé plainte.