«Ces pourritures» : le syndicat Alliance dépose plainte contre le député LFI Sébastien Delogu

Le syndicat Alliance Police Nationale a annoncé qu'il déposait plainte pour "injures publiques" contre le député Sébastien Delogu (LFI), après que celui-ci a qualifié les policiers représentants de l'organisation de "pourritures".
«Ces pourritures» : le syndicat Alliance dépose plainte contre le député LFI Sébastien Delogu
Sébastien Delogu à l'Assemblée nationale, le 24 janvier 2023. (Victor Velter / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 13 septembre 2024 à 18:18

Le syndicat Alliance Police Nationale a décidé de déposer plainte pour "injures publiques" contre le député de La France insoumise (LFI) Sébastien Delogu, après qu'il a qualifié les policiers représentants de l'organisation de "pourritures" ce jeudi matin, au micro de Sud Radio. "Ces pourritures de représentants du syndicat Alliance, moi, ces gens-là, je n’ai pas le temps pour eux", a lancé le député des Bouches-du-Rhône, alors qu'il était interviewé par Jean-Jacques Bourdin.

Sébastien Delogu était interrogé au sujet de la vidéo sur laquelle on l'aperçoit lire une question, avec quelques difficultés, au ministre démissionnaire de l'Économie, Bruno Le Maire, durant la commission des finances, à l'Assemblée nationale.

"Alliance Police Nationale prend acte des propos indignes et injurieux de Monsieur Delogu, Député LFI", écrit le syndicat de gardiens de la paix et gradés dans un communiqué, ce vendredi. "La boussole républicaine continue chaque jour un peu plus d’être piétinée par certains élus de la République sans vergogne. Alliance Police Nationale constate une fois de plus que l’honneur des Policiers est bafoué sur l’autel de la haine anti-flic. Insulter les représentants des POLICIERS, c’est insulter tous les POLICIERS ! Monsieur Delogu veut notre haine ! Il n’aura que notre détermination à combattre chaque minute cette idéologie mortifère pour notre Pays !".

Jugé pour violences aggravées en janvier prochain

Le député Sébastien Delogu a été exclu durant deux semaines de l'Assemblée nationale, en mai dernier, après avoir brandi un drapeau de la Palestine dans l'hémicycle. En outre, l'élu sera jugé en janvier prochain pour violences aggravées et refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques. Il est soupçonné d'avoir donné des coups à une CPE et un proviseur adjoint lors d'une altercation dans un lycée à Marseille, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, en mars 2023. Deux plaintes ont été déposées par les deux victimes présumées.