Le mercredi 20 mars 2019 à 22:58
Les problèmes s'accumulent pour Alexandre Benalla. L'ex-employé de l'Élysée a été de nouveau entendu par les juges d'instruction ce mercredi dans le cadre de l'enquête sur les violences durant la manifestation du 1er-Mai à Paris.
Au terme de cette audition au tribunal de grande instance de Paris, M. Benalla a été mis en examen "port sans motif légitime d'arme de catégorie B" et pour "violences volontaires en réunion" selon des sources judiciaires concordantes.
Un selfie avec une arme à feu
La première mise en examen concerne le selfie réalisé durant la compagne présidentielle de 2017 où figurait la serveuse d'un restaurant. Pour sa défense, Alexandre Benalla avait affirmé qu'il s'agissait d'un pistolet à eau.
Les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) ont démontré que l'ex-collaborateur du chef de l'État avait fait plusieurs achats dans une armurerie, quelques jours avant cette photo révélée par Mediapart.
⚡🇨🇵INFO - Une semaine avant la photo le montrant une arme à la main avec une serveuse dans un restaurant, A.#Benalla a dépensé 1.305 € ds une armurerie selon L'Obs. Interrogé par les juges sur le selfie révélé par Mediapart, il avait affirmé que l’arme était un pistolet à eau. pic.twitter.com/Nu6HcDHxFe
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) 19 février 2019
Deux interpellations litigieuses
La seconde mise en examen pour "violences volontaires en réunion", vise deux interpellations lors du défilé du 1er-Mai au Jardin des Plantes de Paris, quelques heures avant l'interpellation du couple de la Contrescarpe.