Aubervilliers : Un chiot de 6 mois tué à coups de tournevis en pleine rue, son maître interpellé

Un acte atroce a été commis en pleine rue, samedi matin, par le propriétaire d'un chiot. Il l'a tué à coups de tournevis.
Aubervilliers : Un chiot de 6 mois tué à coups de tournevis en pleine rue, son maître interpellé
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 15 juin 2020 à 21:07

C'est un véritable bain de sang auquel ont assisté plusieurs témoins médusés, samedi matin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Aux alentours de 10 heures, un homme est sorti de son domicile avec son chiot croisé malinois de 6 mois, nommé Sully.

Alors qu'ils se trouvaient au niveau du numéro 117 de la rue Karman, le propriétaire de l'animal l'a subitement attaqué. Il s'est acharné sur lui avec un tournevis, relate Le Parisien.

Des coups de tournevis mortels

Un coup porté au flanc gauche du jeune chien l'a fait s'effondrer, selon des témoignages rapportés par l'association de défense de la cause animale « Stéphane Lamart », de son fondateur éponyme. L'homme l'a ensuite frappé une nouvelle fois avec son tournevis sur le haut du dos.

Le pelage de l'animal s'est instantanément coloré de pourpre. Il gisait alors sans vie au sol, la gueule ouverte. « Le chien avait un trou béant au flanc », a témoigné une membre d'une autre association qui s'est rendue sur place.

Sully, un croisé malinois de 6 mois, a été tué à coups de tournevis par son maître. (photo association LSG)

La SACPA, la fourrière animale de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), s'est déplacée et a pris en charge le cadavre de Sully.

Interpellé et placé en garde à vue

Alertée, la police est intervenue et a interpellé le propriétaire de l'animal. Il a été placé en garde à vue pour « actes de cruauté envers un animal domestique » et plusieurs associations ont déposé plainte avec constitution de partie civile.

En cellule, le mis en cause aurait « pété un plomb », selon une source proche du dossier citée par le quotidien régional. Il aurait été hospitalisé en raison de son état psychologique incompatible avec cette mesure judiciaire.

L'homme encourt deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende. «Et s'il plaide la folie et l'irresponsabilité, qu'il est relaxé au pénal, nous l'attaquons au civil », a assuré Stéphane Lamart. Les suites judiciaires réservées à ce dossier devraient être connues sous peu.