Le vendredi 30 avril 2021 à 13:34
L'enquête avait été surnommée "l'affaire Orange mécanique" par les policiers du commissariat de Rennes raconte Ouest France. L'une des deux victimes a en effet subi une agression ultra-violente.
Vers 8 heures ce mercredi 31 mars, cet homme de 62 ans s'est dirigé vers un parking souterrain de l’avenue de Pologne dans le quartier du Blosne, pour reprendre sa voiture. Soudain, quatre jeunes individus ont surgi. Ils sont armés d'une batte de baseball, d'une pelle, de couteaux et d'un tournevis. Les agresseurs veulent mettre la main sur la voiture du sexagénaire, qui est violemment frappé.
La victime est "gravement blessée à un œil" a précisé le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. Cette dernière s'est vu attribuer 21 jours d'Incapacité totale de travail (ITT). Elle pourrait conserver des séquelles importantes.
Séquestré par ses agresseurs et dépouillé
Une autre agression s'était déroulée au même endroit, 48 heures plus tôt. Trois individus ont menacé un homme qui venait lui aussi récupérer sa voiture. Ils étaient munis d'une arme de poing, d'un couteau et d'un tournevis. La victime a été forcée de s'installer avec ces agresseurs, dans son véhicule. "Ils lui ont aussi réclamé sa carte bancaire pour effectuer des retraits. Ils ont gardé la victime pendant près d’une heure avant de la relâcher à un arrêt de bus et ont gardé sa voiture", a détaillé le magistrat.
Suite aux plaintes des deux victimes, "une information judiciaire criminelle est ouverte par le parquet auprès d’un juge d’instruction de Rennes", le vendredi 2 avril. Les policiers sont alors parvenus à identifier les quatre auteurs présumés, "trois mineurs, deux nés en 2003, le troisième en 2005 et un jeune majeur âgé de 18 ans". Ils sont tous déjà connus des services de police.
Les quatre mis en cause ont été mis en examen ce mercredi et ce jeudi "pour extorsion avec arme pour les premiers faits et vol avec arme pour les seconds". Ils ont été écroués pour trois d'entre eux et laissé libre sous contrôle judiciaire pour le dernier. Au terme de l’information judiciaire, ils devront "répondre de ces faits devant la Cour d’assises des mineurs", a souligné le procureur de la République.