Bordeaux : Les policiers pris dans un guet-apens et attaqués au mortier par une quinzaine d'individus

Trois policiers ont été attaqués par une quinzaine d'individus à Bordeaux (Gironde) ce jeudi soir. Ils sont blessés et cinq mineurs ont été interpellés puis placés en garde à vue.
Bordeaux : Les policiers pris dans un guet-apens et attaqués au mortier par une quinzaine d'individus
Un équipage de la BAC a été attaqué dans le secteur de la rue des Frères-Portmann à Bordeaux. (capture écran Google)
Par Actu17
Le vendredi 24 juillet 2020 à 11:37

Les forces de l'ordre ont une nouvelle fois été violemment prises pour cible. Un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) de Bordeaux a aperçu des individus qui circulaient sur deux scooters volés ce jeudi soir vers 19 heures a expliqué Bruno Vincendon, le secrétaire zonal adjoint du syndicat Alternative Police, à Sud Ouest.

Les deux conducteurs ont refusé le contrôle et ont pris la fuite avant d'abandonner leurs deux-roues dans le secteur de la rue des Frères-Portmann, dans le quartier du Grand-Parc.

Les policiers "ont voulu faire retirer les scooters volés par un dépanneur. C’est à ce moment-là qu’une quinzaine de personnes, les visages dissimulés, leur est tombée dessus", a détaillé le syndicaliste.

"Une attaque avec une véritable volonté de blesser"

Les trois policiers de la BAC ont été pris pour cible par une quinzaine d'individus et visés par des tirs de mortiers. L'un des fonctionnaires a été brûlé aux avant-bras et aux mollets a ajouté Bruno Vincendon qui évoque un "guet-apens" ainsi qu'« une attaque avec une véritable volonté de blesser ». Les deux autres policiers souffrent d’acouphènes.

Des renforts ont alors été sollicités pour faire face à cette situation. Sept impacts de tirs ont été relevés sur le véhicule des policiers attaqués. L'intervention qui a suivi a permis l'interpellation de cinq suspects, tous mineurs, qui ont été placés en garde à vue. Une enquête a été ouverte et confiée à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ).

"Ce sont des choses qu’on ne voyait pas à Bordeaux auparavant", a déploré Bruno Vincendon.