Cannes : Il menace de mort un couple avec son bébé, sans savoir qu’il s’agit de policiers

Cannes : Il menace de mort un couple avec son bébé, sans savoir qu’il s’agit de policiers
Illustration (Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 5 avril 2019 à 08:46

« Qu’est-ce que tu veux faire avec ta plaque en carton ? » a déclaré le mis en cause.

L’affaire qui était jugée ce lundi au tribunal correctionnel de Grasse s’est déroulée le 30 mars dernier à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Une altercation avait eu lieu entre un couple promenant son bébé de 8 mois en poussette, et le propriétaire d’un chien.

« Je vais t’égorger ! »

Ce jour-là, le père de famille se trouve avec sa compagne et son bébé dans la rue Félix-Faure à Cannes. Un chien déboule sur eux avec sa laisse traînant au sol.
L’homme met son pied dessus pour stopper l’American Staffordshire Terrier de 5 mois. C’est ce qui va déclencher la colère de son propriétaire Mohamed, un cannois de 26 ans.

À destination du père de famille, il hurle : « Je vais t’égorger, j’ai fait 4 ans de prison, on nous connaît nous, on nous appelle les jumeaux. Je fais ce que je veux avec mon chien, t’es qui toi, t’es de la police ? ».

« Qu’est-ce que tu veux faire avec ta plaque en carton ? »

Le policier municipal hors service déclare à cet instant sa qualité. Et les choses s’enveniment encore. Malgré la carrure imposante du père de famille, Mohamed, plutôt fluet en rajoute : « Qu’est-ce que tu veux faire avec ta plaque en carton ? », sans doute galvanisé par sa bande de copains au nombre de huit.
L’un d’entre eux lancera d’ailleurs : « Si tu le touches, je te frappe », relate Nice Matin.

La Police Nationale intervient

Dans le même temps, la compagne du policier, fonctionnaire de la Police Nationale, alerte ses collègues. Mohamed, déjà condamné à treize reprises dont récemment pour outrage et rebellion, est interpellé sur place. L’enquête de voisinage permettra de déterminer que la petite bande importunait les badauds depuis un moment avec son chien.

Un an de prison ferme avec mandat de dépôt

Ce lundi donc, le tribunal correctionnel de Grasse a condamné le prévenu à 1 an de prison avec mandat de dépôt. En outre il devra verser 800 euros de dommages et intérêts aux victimes.