Cergy : Un message inquiétant sur Twitter provoque l'évacuation de deux gares et l'arrêt du RER A

Un important dispositif de sécurité a été déployé ce vendredi après-midi à Cergy (Val-d'Oise), causant des retards à des milliers d'usagers des transports en commun. Il faisait suite à un inquiétant message publié par un anonyme sur Twitter.
Cergy : Un message inquiétant sur Twitter provoque l'évacuation de deux gares et l'arrêt du RER A
Un RER A en gare de Cergy-le-Haut. Illustration. (photo Wikimedia)
Par Actu17
Le samedi 29 août 2020 à 15:56

Les gares de Cergy-le-Haut et de Cergy-Saint-Christophe ont été évacuées en urgence ce vendredi après-midi. Dans le même temps, le trafic du RER A a été interrompu de 16h26 à 18h15 et des lignes de bus ont subi des perturbations, rapporte Le Parisien.

De nombreux policiers ont été mobilisés pour établir un périmètre de sécurité aux abords des deux gares. Des milliers d'usagers des transports en commun et des riverains ont été impactés par ces mesures d'urgence. Elles faisaient suite à une alerte déclenchée par la police du Val-d'Oise qui venait de recevoir un signalement des plus inquiétants.

Le compte Twitter supprimé

Les fonctionnaires ont pris connaissance d'un message anonyme publié sur Twitter stipulant : « J'avais écrit que le tonton de foyerman allait poser une (truc qui fait boum) à la gare de Cergy le haut à 16h30...... ».

Diffusé par le compte @euhcpasmoila, il a immédiatement été pris au sérieux par les autorités. Comme l'indique le community manager de la ligne A du RER : « les propos tenus font systématiquement l'objet d'un signalement immédiat auprès des divers organes de sécurité compétents ».

Le doute a été levé

Les forces de l'ordre se sont donc assurées qu'aucun engin explosif ne faisait encourir un danger pour les usagers et le personnel. Durant l'interruption du trafic et l'évacuation des deux gares, des maîtres-chiens spécialisés ont procédé une inspection minutieuse des lieux et ont levé le doute.

L'auteur du tweet, dont le compte et son contenu ont été supprimés de la plateforme, s'expose à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. « Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes » est prévu à l'article 322-14 du Code pénal. Une enquête est en cours pour tenter d'identifier l'individu à l'origine de cette fausse alerte à la bombe.