Coronavirus : L'OMS évoque désormais une «pandémie»

L'épidémie du Covid-19 est une « pandémie », a déclaré l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ce mercredi.
Coronavirus : L'OMS évoque désormais une «pandémie»
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesu, le 12 septembre 2019. (Alexandros Michailidis / Shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 11 mars 2020 à 17:37 - MAJ mercredi 11 mars 2020 à 18:40

Face à la "flambée" des cas, l'OMS se dit "profondément préoccupée" à la fois par les "niveaux alarmants de propagation" du coronavirus et par "les niveaux alarmants d'inaction". Lors des deux dernières semaines, le nombre de cas de coronavirus à l'extérieur de la Chine a été "multiplié par 13" a ajouté le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse à Genève.

Le Covid-19 a été qualifié pour la première fois de "pandémie" par l'OMS ce mercredi. Un "mot à utiliser à la légère ou avec négligence", a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus. "C'est un mot qui, s'il est utilisé à mauvais escient, peut provoquer une peur déraisonnable ou une acceptation injustifiée de la fin du combat", a-t-il estimé.

"Nous n'avons jamais vu auparavant une pandémie déclenchée par un coronavirus et nous n'avons jamais vu auparavant une pandémie qui puisse être contrôlée en même temps", a-t-il poursuivi.

"Si les pays détectent, testent, traitent, isolent, tracent et mobilisent leur population dans la réponse, ceux qui ont une poignée de cas de Covid-19 peuvent empêcher que ces cas ne deviennent des grappes, et que ces grappes ne deviennent une transmission communautaire", a-t-il ajouté.

L'OMS s'est dit préoccupé "par les niveaux alarmants de propagation" et "par les niveaux alarmants d'inaction"

"Certains pays rencontrent un manque de capacités. Certains pays se débattent avec un manque de ressources. Certains pays se débattent avec un manque de détermination", a aussi déclaré le patron de l'OMS. "Tous les pays doivent trouver un juste équilibre entre protéger la santé, minimiser les perturbations économiques et sociales et respecter les droits de l'homme".

L'OMS s'est aussi dit "profondément préoccupée à la fois par les niveaux alarmants de propagation et de gravité, et par les niveaux alarmants d'inaction".