Attaque au couteau à Annecy : deux des enfants blessés toujours en «urgence vitale»

Deux des enfants grièvement blessés à l'arme blanche ce jeudi à Annecy lors d'une violente attaque au couteau sont toujours en "urgence vitale" ce vendredi a annoncé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.
Attaque au couteau à Annecy : deux des enfants blessés toujours en «urgence vitale»
Des fleurs déposées au niveau d'une aire de jeux le 9 juin 2023 à Annecy, où l'assaillant a attaqué une mère et ses enfants, la veille. (Peter Byrne / Press Association Images / Maxppp)
Par Actu17
Le vendredi 9 juin 2023 à 09:39

Au lendemain d'une attaque particulièrement choquante au couteau, à Annecy (Haute-Savoie), le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a annoncé ce vendredi matin au micro de franceinfo que deux des quatre enfants blessés sont toujours "en urgence vitale".

"Aux dernières nouvelles que j'ai (...), il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence vitale", a indiqué l'ancien ministre de la Santé. L'état des deux autres enfants en bas âge s'est donc amélioré durant les dernières heures. Les quatre enfants blessés - deux Français, un Anglais et un Néerlandais - durant cette attaque, sont âgés de 22 mois, 2 ans pour deux d'entre eux, et trois ans.

Emmanuel Macron se rend sur place

L'Élysée a annoncé un peu plus tôt dans la matinée que le président de la République, Emmanuel et Brigitte Macron, se rendaient à Annecy ce vendredi. "A la suite de l'attaque survenue hier, le président de la République et son épouse se rendent aujourd'hui aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l'ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien", a indiqué le palais présidentiel.

La garde à vue de l'assaillant de nationalité syrienne, Abdalmasih H., se poursuit. Un examen psychiatrique est prévu ce vendredi a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur le plateau de TF1 jeudi soir. L'homme âgé de 31 ans était "particulièrement agité" face aux enquêteurs jeudi, a expliqué la porte-parole de la police nationale, Sonia Fibleuil, à BFMTV. Les motivations du suspect restent à déterminer.