Attentat déjoué en Belgique : trois adolescents mis en examen en France, dont deux écroués

Trois adolescents ont été mis en examen en France pour leur lien présumé avec un projet d'attentat à Bruxelles. Une salle de concert était ciblée par les suspects, en Belgique.
Attentat déjoué en Belgique : trois adolescents mis en examen en France, dont deux écroués
Illustration. (HJBC / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 8 mars 2024 à 11:11

Trois adolescents ont été mis en examen, étant soupçonnés d'avoir des liens avec un projet d'attentat déjoué à Bruxelles (Belgique), ciblant une salle de concert. Deux des adolescents, âgés de 15 et 17 ans, ont été placés en détention provisoire, tandis que le troisième, également âgé de 15 ans, a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué le parquet national antiterroriste (PNAT).

Ces jeunes, arrêtés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans trois villes françaises différentes, sont suspectés de s'être engagés dans des discussions propageant l'idéologie islamiste, mais ne sont pas accusés d'une implication directe dans le projet d'attentat. Le PNAT a précisé que "les adolescents ont interagi dans un groupe d’un réseau social dans lequel avaient lieu des échanges de propagande djihadiste et des projets d’attentat ont été évoqués". Il a été ajouté que ces interactions "ont pu être en lien avec d’autres personnes dont certains individus interpellés en Belgique".

Concernant les procédures judiciaires, elles se divisent en deux catégories : l'une depuis novembre 2023, focalisée sur un mineur de 15 ans pour "association de malfaiteurs terroriste" et "apologie du terrorisme", et l'autre, ouverte récemment, pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes", concernant les deux autres adolescents.

En Belgique, quatre hommes ont été arrêtés dimanche dernier à la suite d'une série de perquisitions à Bruxelles, Ninove, Charleroi et Liège. Ils sont soupçonnés de préparer un attentat terroriste. Éric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral belge, a souligné l'urgence de l'intervention : "Les messages échangés par les quatre suspects étaient suffisamment inquiétants pour que l’on intervienne et que l’on procède à des perquisitions". Il a ajouté que "ce n’est pas qu’ils prévoyaient quelque chose pour demain, mais c’était suffisamment imminent pour intervenir".