Attentat déjoué en Belgique : trois mineurs de 15 à 17 ans interpellés en France

Trois adolescents soupçonnés de liens avec un réseau terroriste ont été interpellés en France, en parallèle de l'arrestation de quatre individus en Belgique, dans une opération visant à déjouer un projet d'attentat.
Attentat déjoué en Belgique : trois mineurs de 15 à 17 ans interpellés en France
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret. (Ip3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le mardi 5 mars 2024 à 22:43

Trois adolescents âgés de 15 et 17 ans ont été interpellés lundi dans trois villes de France, par les policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ces mineurs sont soupçonnés d'avoir été en contact avec les quatre hommes interpellés dimanche en Belgique pour un projet d'attentat, indique une source proche du dossier, confirmant une information du JDD.

Les trois mineurs interpellés en France adhéraient aux thèses islamistes, précise la même source. La garde à vue de ces trois mineurs, pour association de malfaiteurs terroriste, peut s'étendre jusqu'à 96 heures.

La police belge a interpellé quatre suspects, dont trois mineurs, dimanche, à travers le pays, en lien avec au moins un projet d'attentat. Selon la RTBF, ces interpellations se sont déroulées dans le cadre d'une opération de police visant à identifier des personnes "potentiellement violentes et soupçonnées d'être liées à l'extrémisme islamiste". Aucune arme ou explosif n'a été découvert lors des perquisitions menées à Bruxelles, Ninove, Charleroi et Liège. La police a saisi des téléphones et des ordinateurs portables, qui vont être exploités, a souligné le parquet fédéral.

Des messages «suffisamment inquiétants»

Les messages échangés par les quatre suspects étaient "suffisamment inquiétants pour que l'on intervienne et que l'on procède à des perquisitions", a assuré le porte-parole du parquet fédéral belge Éric Van Der Sypt. "Ce n'est pas qu'ils prévoyaient quelque chose pour demain, mais c'était suffisamment imminent pour intervenir (...) Ils sont très flexibles. Si quelqu'un leur donne une arme, par exemple, les choses peuvent aller très, très vite. Nous ne voulons donc prendre aucun risque", a-t-il ajouté.