Nord : Le septuagénaire roué de coups pour s'être plaint du bruit est décédé, trois jeunes mis en examen

Un habitant âgé de 72 ans a été battu à mort à Vieux-Condé, la semaine dernière, alors qu'il demandait à des jeunes de faire moins de bruit. Les trois suspects ont été mis en examen, l'un a été placé en détention provisoire.
Nord : Le septuagénaire roué de coups pour s'être plaint du bruit est décédé, trois jeunes mis en examen
Illustration. (Jose Hernandez Camera 51 / Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 11 juillet 2023 à 16:56 - MAJ mardi 11 juillet 2023 à 19:57

L'homme de 72 ans qui avait été roué de coups à Vieux-Condé, près de Valenciennes (Nord), dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, est décédé des suites de ses blessures a-t-on appris auprès du parquet.

La nuit du drame, les policiers de Valenciennes ont été appelés pour une violente agression. Sur place, ils ont découvert le septuagénaire qui gisait dans la rue, inconscient. La victime était sortie de chez elle vers 23 heures "en raison de la présence bruyante de ces trois jeunes gens devant son domicile", a précisé le parquet.

«De multiples coups de poing et de pied»

L'habitant a demandé aux trois jeunes d'aller ailleurs, "s’ensuivait une altercation, le jeune homme de 17 ans portant de multiples coups de poing et de pied à la victime, notamment lorsque celle-ci se trouvait au sol après avoir chuté sous l’impact des coups", détaille la même source. La victime était depuis samedi en état de mort cérébrale.

Le jeune homme de 17 ans a été mis en examen pour "tentative de meurtre" et a été placé en détention provisoire. Les deux autres suspects, âgés de 18 ans et 14 ans, ont été mis en examen pour "non-empêchement de commettre un crime ou un délit et non-assistance à personne en danger". Les trois jeunes hommes "ne présentaient pas d’antécédents judiciaires", a mentionné le parquet. Suite au décès de la victime, leurs mises en examen vont être requalifiées par la justice.

"Toutes mes condoléances à la famille et aux proches de ce monsieur victime d’une agression d’une lâcheté sans nom", a réagi, sur Twitter, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "Ce drame ne restera pas impuni".