Paris : L'enquête sur l'agression d'une petite fille sur les Champs-Élysées révèle un enchainement de confusions

Un homme a été interpellé sur les Champs-Élysées à Paris ce lundi après-midi, soupçonné d'avoir agressé sexuellement une petite fille de 11 ans. Alcoolisé, il a été placé en garde à vue. L'enquête a démêlé une chaîne de confusions et a conclu à une absence vraisemblable d'infraction, a indiqué le parquet de Paris.
Paris : L'enquête sur l'agression d'une petite fille sur les Champs-Élysées révèle un enchainement de confusions
Illustration. (Michael Derrer Fuchs / Shutterstock)
Par La Rédaction
Le mercredi 28 février 2024 à 23:21

Une enquête a été ouverte suite à l'interpellation d'un homme sur les Champs-Élysées à Paris (VIIIe) lundi après-midi. Il était soupçonné d'avoir agressé sexuellement une petite fille de 11 ans dans la rue. Les investigations ont révélé une succession de quiproquos, indique le parquet de Paris.

Il était environ 14h40 quand cette scène s'est déroulée à hauteur du 154 de la plus belle avenue du monde. Une adolescente rentrait du collège. "Il ressort des investigations que l'enfant âgée de 11 ans est passée à proximité d’une dame, qui a craint pour ses affaires et effectué un geste brusque", décrit le parquet. "Un homme alcoolisé a alors mis la main sur l’épaule de l’enfant, qui a eu peur et s’est dégagée". Cet homme affirme "avoir voulu aider, pensant que la jeune fille se faisait ennuyer par la dame", ajoute la même source.

Entendant la petit fille qui criait, semble-t-il effrayée par le comportement de cet homme, des agents de sécurité du magasin Cartier, situé à proximité, ont maintenu sur place ce dernier jusqu'à l'arrivée des policiers, qui l'ont alors interpellé. Il a ensuite été placé en garde à vue différée et a été interrogé une fois que son alcoolémie était revenue à zéro. La mère de la victime s'est présentée sur place et a été conduite au commissariat pour y déposer une plainte, suite au récit de sa fillette.

Les premières vérifications ont montré que le suspect était un ressortissant irakien, mais il possède la nationalité danoise, selon le parquet. "Il apparaît probable qu’aucune infraction n’ait été commise", poursuit le parquet, qui précise s'être fait "transmettre le dossier pour s'en assurer". Cette affaire devrait donc être classée. L'homme a été remis en liberté au terme de sa garde à vue.