Le dimanche 24 décembre 2023 à 16:15 - MAJ dimanche 24 décembre 2023 à 16:31
Les trois hommes interpellés en flagrant délit par les policiers de la brigade de recherches et d'intervention (BRI) dans le XVIe arrondissement de Paris, alors qu'ils tentaient de commettre un home-jacking, ont été mis en examen puis placés en détention provisoire, a appris Actu17 de source judiciaire.
Cette intervention de police s'est déroulée tôt jeudi matin durant une opération de surveillance. Les policiers de la BRI ont repéré les trois suspects à bord d'une voiture. Ces derniers se sont dissimulés à l'intérieur d'un hall d'un petit immeuble du quartier de la Muette. Ils ont agressé une femme qui entrait dans le bâtiment pour venir voir une connaissance. "Ils avaient l'intention de se servir d'elle, en la menaçant, pour pénétrer dans l'appartement d'un couple où elle se dirigeait, et d'y commettre un home-jacking", confie une source proche de l'affaire. La victime s'est mise à hurler et des passants ont commencé à s'arrêter.
Les trois malfaiteurs, âgés de 20, 21 et 24 ans, ont finalement renoncé et pris la fuite en arrachant la valise que la victime transportait. En sortant, ils ont tenté de rejoindre leur véhicule avant d'être immédiatement arrêtés par les policiers de la BRI. Le trio a été conduit dans les locaux du 1er district de police judiciaire (DPJ) où il a été placé en garde à vue.
Une autre tentative quelques heures plus tôt
Selon les informations d'Actu17, les trois complices, originaires de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), sont également soupçonnés d'avoir tenté de commettre un home-jacking dans le XIe arrondissement, quelques heures plus tôt, mais ont échoué face à la résistance des victimes. Ils ont été déférés devant un juge d'instruction ce samedi matin. D'après les premiers éléments, les suspects auraient identifié leurs victimes avant leur passage à l'acte.
Une information judiciaire a été ouverte des chefs de "recel de bien provenant d’un vol", "tentative de vol avec arme", "vol avec violences commis en bande organisée" et "refus de remettre aux autorités une convention secrète de déchiffrement d’un moyen de cryptologie", indique la même source judiciaire. Les investigations se poursuivent afin de déterminer notamment si ces trois hommes ont pu commettre d'autres faits.