Essonne : Ils partagent une vidéo pédopornographique sur Instagram et se retrouvent devant le juge

Essonne : Ils partagent une vidéo pédopornographique sur Instagram et se retrouvent devant le juge
Illustration © Actu17
Par Actu17
Le vendredi 1 mai 2020 à 21:04

La séquence vidéo présente une scène particulièrement sordide. On peut y voir un homme se masturber sur un nourrisson.

Une femme a alerté les policiers du commissariat de Palaiseau (Essonne) après être tombée sur une vidéo à caractère pédopornographique, en surfant sur le réseau social Instagram, début avril.

La vidéo semblait localisée aux Ulis. Dans la soirée, les fonctionnaires ont reçu un autre appel leur signalant la présence de cette séquence sur le réseau social, rapporte Le Parisien.

Une vidéo déjà connue des enquêteurs spécialisés

Les policiers ont procédé à des vérifications et se sont aperçus qu'il s'agissait d'une vidéo datant de plusieurs années et faisant régulièrement une réapparition en ligne, généralement sur le darknet. Les deux suspects qui l'ont partagée sur Instagram ne sont pas les auteurs de cette séquence, difficilement soutenable.

Identifiés, ils s'agit de deux jeunes de 18 et 19 ans domiciliés à Orsay. Ils ont chacun diffusé la vidéo alors qu'ils se trouvaient dans le même logement ce soir-là.

Diffusée « par jeu »

Face aux enquêteurs, les mis en cause ont reconnu avoir partagé cette vidéo pour son côté trash, comme d'autres publient des vidéos de rixes ou de morts violentes. « Ils l'ont diffusée par jeu », sur des comptes Instagram avec peu d'abonnés, indique une source proche de l'enquête.

Une situation confirmée par les analyses des supports informatiques leur appartenant, qui ne faisaient apparaître aucun autre fichier de ce type.

Une composition pénale

Au vu de leur profil, la justice les a condamnés à une composition pénale pour la diffusion de la vidéo à caractère pédopornographique, a indiqué le parquet d'Evry-Courcouronnes. Il s'agit d'une alternative aux poursuites judiciaires. « Un jugement sera inscrit à leur casier judiciaire s'ils n'accomplissent pas un stage de citoyenneté », précise le quotidien francilien, citant le parquet.