Essonne : Un commandant de police mis en examen pour harcèlement sexuel sur l'une de ses collègues

Un commandant de police affecté au commissariat de Juvisy-sur-Orge (Essonne) a été mis en examen ce mardi soir pour des faits d'harcèlement sexuel et moral mais également pour violences volontaires. La victime est l'une de ses collègues qui était sous ses ordres et qui a déposé plainte.
Essonne : Un commandant de police mis en examen pour harcèlement sexuel sur l'une de ses collègues
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 31 juillet 2019 à 19:54 - MAJ mercredi 31 juillet 2019 à 21:11

Un officier de la police nationale âgé de 53 ans est mis en cause dans une lourde affaire. Jean-Luc B. qui est commandant de police et chef de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Juvisy-sur-Orge, a été déféré devant un juge d'instruction du tribunal de grande instance d’Évry ce mardi soir selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du journal Le Parisien.

Les faits qui lui sont reprochés sont multiples puisqu'il a été mis en examen pour harcèlement sexuel par personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, mais également pour harcèlement moral avec la même circonstance aggravante, ainsi que pour violences volontaires sans ITT (Incapacité totale de travail). Le fonctionnaire a été placé sous contrôle judiciaire et a aussi reçu l'interdiction d'exercer.

La plaignante a expliqué avoir été menottée par le mis en cause qui aurait aussi déchiré ses PV

C'est l'une de ses collègues qui a déposé plainte à son encontre, en mai dernier. Les faits qu'elle reproche à ce commandant de police qui était son supérieur hiérarchique, se seraient déroulés entre 2015 et 2018. L'enquête pénale a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui a procédé aux auditions de plusieurs policiers du commissariat.

Le mis en cause qui était affecté depuis une dizaine d'années à ce poste aurait menotté la plaignante et "déchirait ses procès-verbaux" pour qu'elle les recommence indique BFMTV. Le commandant l'aurait également forcé à mettre une banane dans sa bouche et lui dessinait sur le visage avec un feutre indélébile selon la chaîne d'informations qui évoque aussi des coups de poings.