300 kg de cannabis et 130 000€ saisis : un trafic de drogue démantelé depuis Marseille, 22 interpellations

Sept suspects ont déjà été mis en examen, sept autres ont été présentés à un juge d'instruction. Les investigations dans ce dossier avaient débuté au début de l'année.
300 kg de cannabis et 130 000€ saisis : un trafic de drogue démantelé depuis Marseille, 22 interpellations
Illustration. (Dominique Gutekunst / Maxppp)
Par Actu17 avec AFP
Le samedi 29 octobre 2022 à 17:22

Un trafic international de cocaïne et de cannabis venant respectivement de Belgique et du Maroc a été démantelé et 22 personnes interpellées, notamment en Bourgogne et en PACA, à l'issue d'une vaste enquête dirigée depuis Marseille, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.

Cette opération a permis l'arrestation du chef présumé du réseau ainsi que celle d'un "important narcotrafiquant marseillais", a précisé la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens dans son communiqué.

Ce réseau importait "d'importantes quantités de cocaïne depuis la Belgique et de cannabis depuis le Maroc", avant de les revendre en région parisienne, en Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Bourgogne-Franche-Comté, précise ce communiqué.

Cannabis, cocaïne, 130 000€, des armes et dix véhicules

Au total, 22 personnes ont été interpellées, âgées de 21 à 59 ans, mardi et mercredi, lors d'une opération menée dans cinq départements, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Haut-Rhin, Jura et Côte-d'Or. Au passage, 291 kilogrammes de résine de cannabis ont été saisis, ainsi que 13 kg de cocaïne, près de 130 000 euros en liquide, des armes, dix véhicules et des montres de luxe.

Sur les 22 individus, sept ont été mis en examen jeudi, a indiqué le parquet, pour "importation de stupéfiants en bande organisée", "infractions à la législation sur les stupéfiants et sur les armes", "association de malfaiteurs", "blanchiment aggravé" et "non justification de ressources". Cinq ont été placés en détention provisoire et un sous contrôle judiciaire. Le septième a demandé un débat différé.

Sept autres devaient être présentés devant le juge d'instruction à Marseille vendredi, pour lesquels le parquet a requis un placement en détention provisoire. D'autres, "interpellés en région dijonnaise", ont fait l'objet de mandats d'amener «en vue de leur mise en examen", a précisé le parquet.

Cette opération a été menée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en mars à Marseille, après le regroupement de deux enquêtes démarrées dans les Bouches-du-Rhône et à Dijon.