Alès : Une enseignante d'école primaire mise en examen pour des violences sur des élèves

Une enseignante de 59 ans d'une école primaire d'Alès (Gard) a été mise en examen pour violences sur plusieurs élèves. Placée sous contrôle judiciaire, elle est interdite d'exercer tout métier en lien avec des enfants.
Alès : Une enseignante d'école primaire mise en examen pour des violences sur des élèves
Illustration. (HJBC / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 24 octobre 2024 à 17:55 - MAJ jeudi 24 octobre 2024 à 18:06

Une enseignante d'une école primaire d'Alès (Gard) a été mise en examen pour "violences sur mineur de 15 ans" et placée sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d'exercer tout métier en lien avec des enfants, a indiqué le parquet. Âgée de 59 ans, la professeure est soupçonnée de violences physiques et psychologiques sur plusieurs de ses élèves, indique une source proche de l'affaire, confirmant une information d'Europe 1. Elle avait été placée en garde à vue ce mercredi 23 octobre.

Les faits ont été révélés début octobre, lorsque le rectorat a été alerté par la directrice de l'établissement scolaire, après qu'un parent d'élève ait signalé des comportements inquiétants de la part de l'enseignante. Selon BFMTV, six enfants, âgés de neuf à dix ans, sont considérés comme victimes. Cinq d'entre eux ont subi des violences psychologiques, incluant des brimades, des propos dénigrants ou humiliants. L'une des victimes, une fillette de neuf ans, a affirmé avoir été frappée à la cuisse et à la main, et s'est vue prescrire trois jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).

Un signalement en 2013

Les enfants ont également rapporté des vols de goûters et des propos insultants, tels que "grosses fesses". Lors des interrogatoires, l'enseignante a nié les faits qui lui sont reprochés. Elle avait déjà fait l'objet d'un signalement en 2013 pour des faits similaires, mais cette affaire avait été classée sans suite, précise la chaîne d'informations.

Le parquet d'Alès a précisé que la mise en cause a été présentée devant le juge d'instruction en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour "des faits de violences aggravées par trois circonstances".