Ariège : Une jeune fille de 15 ans battue et violée sur un chemin de campagne, un homme écroué

Un homme de 31 ans soupçonné d'avoir battu et violé une adolescente de 15 ans dans la petite commune d'Ornolac-Ussat-les-Bains, dans l'Ariège, a été mis en examen et écroué. Il est soupçonné de l'avoir invitée à monter dans sa voiture avant de la conduire dans un chemin de campagne pour abuser d'elle. L'homme, déjà connu de la justice, évoque un acte sexuel consenti.
Ariège : Une jeune fille de 15 ans battue et violée sur un chemin de campagne, un homme écroué
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le vendredi 3 novembre 2023 à 13:01

Des faits aussi choquants que sordides. Une lycéenne de 15 ans a été victime d'un viol le samedi 7 octobre dernier dans la soirée, dans la petite commune d'Ornolac-Ussat-les-Bains, proche de Tarascon-sur-Ariège (Ariège), rapporte La Dépêche. Dans cette affaire, une information judiciaire a été ouverte pour "viol aggravé sur mineure de plus de 15 ans". L'agresseur présumé, un homme de 31 ans déjà connu des services de justice pour des faits de violences, a été rapidement interpellé avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire.

Le jour des faits vers 22h30, l'adolescente a accepté de monter dans la voiture du suspect, qu'elle avait déjà vu, et qui lui a demandé avec insistance de l'accompagner jusqu'à Tarascon-sur-Ariège, commune voisine, pour acheter des cigarettes. Le trentenaire a finalement pris la direction d'un chemin de campagne isolé et s'est arrêté. C'est là que la victime a été battue et violée. Le suspect nie les faits, malgré le recit de la victime et les preuves recueillies par les enquêteurs.

«Elle a passé huit jours où elle ne parlait plus»

Le trentenaire est déjà connu des services de police et de justice, a indiqué le parquet de Toulouse, en charge de ce dossier criminel. "Je ne sais pas comment ils étaient au courant, mais le PSIG (les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention, ndlr) savait qui c'était, apparemment il n'en est pas à son coup d'essai", a réagi le père de la victime, sous le choc, à La Dépêche. "Elle [la victime] a passé huit jours où elle ne parlait plus (...) elle est tombée dans le piège d'un prédateur. Je suis quelqu'un de calme et de posé mais là, j'accuse le coup, j'ai du mal à accepter".

L'avocat de la victime, Me Dedieu, a expliqué avec gravité les circonstances de l'agression et a souligné l'importance d'une famille structurante qui a permis à la jeune fille de parler rapidement, malgré la sidération et la honte qui suivent souvent ce type d'agression. "Ma cliente est montée volontairement dans son véhicule. Ce n'est pas un ami, ni un copain, mais pas, non plus, un total inconnu. Il est allé s'isoler sur une petite route communale et a abusé d'elle", a décrit l'avocat, au quotidien régional. Selon Me Dedieu, le suspect est déjà connu pour des faits de violences sur son ex-compagne. L'adolescente se trouve toujours "dans la sidération" selon son avocat.

Quant à la défense, l'avocat de l'auteur présumé, Me Andrieu, a choisi de ne pas s'exprimer pour préserver le secret de l'instruction. Le suspect a évoqué, durant ses 48 heures de garde à vue, un acte sexuel consenti avec la victime.