Le jeudi 17 octobre 2019 à 09:30
Cinq suspects faisant partie de l’entourage de l’assaillant avaient été interpellés par les policiers de la Brigade criminelle de Paris, de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avant d’être placés en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi.
L’un avait été arrêté à Gonesse (Val-d’Oise), ville où résidait Mickaël Harpon, au Thillay pour le second et à Sarcelles pour le troisième. Ces derniers sont âgés de 35 à 46 ans.
Ahmed H., 35 ans, l'ex-imam secondaire de la mosquée de Gonesse que Mickaël Harpon fréquentait, était parmi les cinq interpellés. Ce dernier est fiché S et faisait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), en 2011, qui a été par la suite annulée suite à sa situation familiale.
Des perquisitions avaient été réalisées à la suite de ces cinq interpellations. En outre, une policière affectée à la PAF a été auditionnée par les enquêteurs.
Deux des suspects ont été remis en liberté ce mardi soir, les trois autres ce mercredi.
Des questions toujours en suspens
Les enquêteurs cherchent toujours à déterminer si le tueur de la préfecture de police, Mickaël Harpon, a reçu l'aide ou l'assistance d'une ou plusieurs personnes avant son passage à l'acte, mais également à comprendre quand et comment il s'est radicalisé.
Quatre fonctionnaires de police ont été tués dans l’attaque de la préfecture. Une cinquième victime a été grièvement blessée.