Le lundi 3 février 2020 à 21:09
Le parquet a annoncé que la piste terroriste n'était pas exclue. Le procureur de la République de Metz a expliqué lors d'une conférence de presse ce lundi soir que l'assaillant, un militaire de 19 ans qui était dans l'Armée depuis décembre dernier, aurait appelé le centre opérationnel de la gendarmerie quelques minutes avant son passage à l'acte.
"Il va y avoir un carnage"
"Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’État islamique", a déclaré le magistrat face aux journalistes.
Le procureur a également confirmé qu'un gendarme avait neutralisé l'agresseur en faisant feu à deux reprises. Ce dernier a été touché à l'abdomen a précisé la gendarmerie nationale. Il a été hospitalisé à l’hôpital de Mercy dans la banlieue de Metz. Le militaire a quant à lui était blessé au bras.
Inconnu des services de police
A ce stade des investigations, le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s'est pas saisi de cette enquête, toujours dirigée donc par le parquet de Metz.
Selon plusieurs sources concordantes, l'assaillant était jusqu'ici inconnu des services de police et de la justice, et n'était pas suivi par les services de renseignement.
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a salué "le sang-froid, le professionnalisme et la réactivité des forces de gendarmerie".
Je salue le sang-froid, le professionnalisme et la réactivité des forces de @Gendarmerie qui sont intervenues pour appréhender l’auteur de l’agression commise dans l'enceinte de la caserne de Dieuze.
Soutien à l’ensemble des gendarmes et à leurs familles.— Christophe Castaner (@CCastaner) February 3, 2020