Le mercredi 6 mars 2019 à 07:35 - MAJ mercredi 6 mars 2019 à 08:31
Les syndicats SNP-FO et CGT Pénitentiaire ont lancé des appels aux blocages des prisons, suite à l’attentat perpétré hier à Condé-sur-Sarthe.
Après l’attaque terroriste commise hier sur deux surveillants pénitentiaires, par un détenu et sa compagne, les syndicats montent au créneau. « La pénitentiaire n'a pas le droit de grève, mais peut supprimer les visites » ont affirmé les responsables syndicaux.
Plusieurs blocages de prisons
Plusieurs prisons du territoire national font l’objet de blocages ce mercredi matin. La plus grande prison d’Europe, Fleury-Mérogis, est actuellement interdite d’accès par une centaine de manifestants.
FLEURY - Blocage en cours de la prison de #FleuryMerogis après l'attaque à Condé-sur-Sarthe pic.twitter.com/gSTxZh45Vo
— Clément Lanot (@ClementLanot) March 6, 2019
Une mobilisation se déroule également devant la prison de Condé-sur-Sarthe où s'est déroulée l'attaque terroriste ce mardi.
La mobilisation des #surveillants continue devant le centre pénitentiaire d’#Alençon. Ils empêchent le personnel du centre de pénétrer dans les locaux pour dénoncer leurs conditions de travail. pic.twitter.com/MS3ARN44s9
— Victor Guillaud-Luce (@Victor__GL) 6 mars 2019
Plusieurs autres prisons sont concernées par ce mouvement social, notamment celles de Val-de-Reuil, de la prison des Baumettes à Marseille, de Liancourt, de Grasses, de Vendin-le-Veil, de Riom, de La Santé à Paris, de Foix, d'Argentan, de Fresnes, ou encore de Draguignan et de Béziers.
L'ensemble de la #Pénitentiaire solidaire de nos collègues de #CondésurSarthe. Tous ensemble devant nos #prisons pour défendre nos conditions de travail ! Comme ici à #ValdeReuil et aux #Baumettes à #Marseille pic.twitter.com/HDSm2ZoIHI
— SNPFO (@SNPFO_PS) 6 mars 2019
Les collègues de Fleury eux aussi dans l'action pic.twitter.com/DDp1FTpF1R
— la CGT Pénitentiaire (@CGTPenit) 6 mars 2019
Montée de l’insécurité dans les prisons
Par le biais de cette opération, les syndicats de l’administration pénitentiaire entendent dénoncer la montée de l’insécurité pour ses agents. Ils pointent la hausse des agressions commises contre les fonctionnaires et le manque de moyens pour assurer leurs missions.