Berre-l'Étang : Un homme meurt lors d'une opération de police de l'OFAST, deux agents en garde à vue

L'homme se trouvait dans une voiture qui a forcé le barrage des forces de l'ordre. De la drogue a été saisie dans le véhicule. Le chauffeur est recherché.
Berre-l'Étang : Un homme meurt lors d'une opération de police de l'OFAST, deux agents en garde à vue
Illustration. (Guillaume Bonnefont/Ip3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 13 avril 2022 à 15:00 - MAJ mercredi 13 avril 2022 à 16:35

Un jeune homme âgé de 21 ans est décédé ce mardi en début de soirée au cours d'une opération de police de l'Office anti-stupéfiants (OFAST) à Berre-l'Étang (Bouches-du-Rhône). Deux policiers ont ouvert le feu sur une voiture qui forçait un barrage, touchant mortellement cet homme. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour être interrogés.

Les policiers de l'OFAST avaient prévu de mener une série d'interpellations mais l'intervention a mal tourné. Les fonctionnaires surveillaient des trafiquants de drogue présumés à proximité de l’aérodrome de Berre-La-Fare. Au moment de les arrêter, un suspect au volant d'une Audi A3 faussement immatriculée a compris qu'il était coincé et a forcé le barrage de police. Deux policiers auraient été renversés tandis que deux autres ont ouvert le feu.

Retrouvé mort

L'Audi A3 a été retrouvée un peu plus loin, dans un champ. L'homme au volant avait disparu et son passager était grièvement blessé par balle. Il a été rapidement déclaré mort. Le défunt était originaire des quartiers nord de Marseille et serait connu de la police pour des faits liés aux stupéfiants. Dans le véhicule, les forces de l'ordre ont découvert plusieurs dizaines de kilos de drogue.

Deux enquêtes ont été ouvertes dans ce dossier. La première pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique, qui a été confiée à la section de recherche (SR) de Marseille. Et la seconde dont a été chargée l'IGPN, afin de déterminer si les policiers ont agi de manière réglementaire dans un cadre de légitime défense, comme c'est le cas à chaque fois qu'un policier fait usage de son arme.