Le mercredi 28 décembre 2022 à 16:57
Une voiture de police a été incendiée dans la cour du commissariat de Cambrai (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi, quatre jours après l'incendie de trois autres véhicules des forces de l'ordre. Les policiers sont rapidement intervenus et ont interpellé l'auteur présumé des faits qui est âgé de 64 ans.
Il est environ minuit lorsque les policiers du commissariat de Cambrai constatent plusieurs départs de feu sur des voitures administratives stationnées dans la cour. Ils sortent et utilisent un extincteur pour stopper le feu. L'une des voitures est en partie brûlée au niveau du bloc moteur comme le montre une photo publiée par le syndicat Option Nuit. Les autres véhicules ne sont que très légèrement endommagés.
Des bouteilles d'essence et d'huile
Les forces de l'ordre se lancent rapidement à la recherche de l'auteur. Un suspect est interpellé quelques minutes après dans le jardin d'une maison située à proximité du commissariat. "Le grillage avait été découpé et le suspect avait sur lui une pince coupante", indique une source proche de l'enquête.
Félicitations à nos collègues ♂️♂️♂️ du commissariat de Cambrai pour l'interpellation d'un individu, qui cette nuit aurait incendié une . La réactivité de nos collègues a permis que le ne se propage pas plus.@GDarmanin @alliancepolice @PoliceNationale @prcambrai @prefet59 pic.twitter.com/XSOoou3ppp
— OPTIONNUIT (@optionnuit) December 28, 2022
Le sexagénaire a été placé en garde à vue. Ce dernier "ressemble sensiblement" au suspect recherché pour les faits survenus dans la nuit de vendredi à samedi dernier souligne le syndicat Alliance Police Nationale des Hauts-de-France dans un communiqué.
Déjà interpellé en septembre dernier
Les policiers ont découvert des chiffons et plusieurs bouteilles d'essence et d'huile qui devaient servir à brûler de nouveau des véhicules de police. "Le suspect a passé son temps à insulter les policiers après son interpellation", confie notre source. Il avait déjà été interpellé en septembre dernier alors qu'il était ivre au volant, et s'était rebellé. L'homme a-t-il agi par vengeance suite à cette interpellation ou a-t-il d'autres motivations ? L'enquête confiée à la police judiciaire permettra de le dire. Le syndicat Alliance "réclame une réponse pénale ferme contre cet auteur".