Cinq suspects dont quatre mineurs soupçonnés de projets terroristes mis en examen

Cinq jeunes, âgés de 14 à 20 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes. Ils sont soupçonnés de vouloir rejoindre l'État islamique ou de mener des actions terroristes en France.
Cinq suspects dont quatre mineurs soupçonnés de projets terroristes mis en examen
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret. (Ip3 Press/Maxppp)
Par La Rédaction
Le samedi 13 juillet 2024 à 17:45

Cinq jeunes suspects âgés de 14 à 20 ans ont été mis en examen en fin de semaine, étant soupçonnés d'avoir exprimé leur volonté de mener des actions à caractère terroriste ou de rejoindre le groupe État islamique (EI), indique le parquet national antiterroriste (PNAT), confirmant une information de BFMTV. Quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire.

Trois des suspects ont été interpellés en Île-de-France, en Occitanie, et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur avant d'être placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), détaille la chaîne d'information. Ils ont été mis en examen du chef d'"association de malfaiteurs terroriste" jeudi et vendredi. Âgés de 20, 16 et 14 ans, les deux plus vieux ont été écroués, tandis que la troisième, une jeune fille, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire.

"Le 17 mai, le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire du chef de participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes visés au 1° de l’article 421-1 du code pénal visant les projets jihadistes d’un groupe d’individus en lien sur internet", précise le PNAT.

Un établissement scolaire comme cible

L'adolescente de 14 ans s'était mariée religieusement avec l'un des suspects de 18 ans qui a été interpellé à la mi-juin, selon BFMTV. La mineure serait tombée amoureuse de ce dernier après l'avoir rencontré sur les réseaux sociaux. Le couple avait pour ambition de partir faire le djihad au Mozambique ou en Syrie. Un premier suspect de 17 ans avait été interpellé le 22 mai dernier dans les Hauts-de-France, et a lui aussi été mis en examen et incarcéré.

Les cinq suspects échangeaient sur les réseaux sociaux ainsi que sur une messagerie chiffrée. Ils partageaient une même idéologie djihadiste. Certains ont évoqué des projets d'actions violentes. L'un concernait un établissement scolaire, ajoutent nos confrères.