Le lundi 30 mars 2020 à 18:09
INFO ACTU17. Faire appliquer les mesures de confinement n'est pas chose facile partout pour les forces de l'ordre, loin de là. Nouvel exemple ce dimanche soir dans le quartier de la Reynerie à Toulouse. Alors qu'ils patrouillaient à bord de leur véhicule sérigraphié dans le chemin André Messager vers 21h50, des policiers ont été attaqués par une dizaine d'individus au visage dissimulé, qui leur ont jeté divers projectiles.
Les policiers ont répliqué en faisant usage de leur lanceur de balles de défense (LBD 40) ainsi que de trois grenades lacrymogènes selon une source policière. Les agresseurs ont pris la fuite et aucun n'a pu être interpellé. Le véhicule des fonctionnaires a été endommagé : l'un des phares du véhicule a été brisé.
Deux nouvelles agressions lors de deux contrôles
Plus tard vers 22h30, dans le même secteur, dans une rue située à proximité, d'autres policiers ont décidé de procéder au contrôle d'un individu. Alors qu'ils étaient en train de vérifier si ce dernier avait bien son attestation de déplacement, plusieurs individus sont arrivés à leur hauteur et leur ont jeté de nombreux projectiles. Une nouvelle fois, les forces de l'ordre ont dû faire usage de moyens lacrymogènes pour tenir à distance les auteurs.
Situation similaire lors d'un nouveau contrôle peu avant minuit, cette fois d'un groupe d'individus se trouvant rassemblés au même endroit. Une fois de plus, les policiers ont été la cible de jets de projectiles de la part de nombreux individus.
Une nouvelle agression qui a forcé les policiers à faire usage de deux grenades lacrymogènes et de plusieurs tirs de LBD. Aucun des agresseurs n'a pu être interpellé et aucun policier n'a été blessé.
200 euros d'amende en cas de récidive du non-respect des mesures de confinement
Le gouvernement a décidé de sanctionner d'une amende de 200 euros toute personne qui contrevient aux mesures de confinement pour la seconde fois en moins de 15 jours, contre 135 euros lors de la première infraction.
Au-delà de trois verbalisations dans les 30 jours, l'infraction devient alors un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende, ainsi que d’une peine complémentaire de travail d’intérêt général (TIG).