Corbeil-Essonnes : Un enfant de 4 ans victime d'actes de torture et de barbarie, sa mère en garde à vue

INFO ACTU17. Un enfant de 4 ans a été pris en charge par les secours à Corbeil-Essonnes (Essonne) après avoir subi des actes de torture. Sa mère, âgée de 26 ans, a été placée en garde à vue. L’enquête a été confiée à la Division de la criminalité territoriale (DCT).
Corbeil-Essonnes : Un enfant de 4 ans victime d'actes de torture et de barbarie, sa mère en garde à vue
Illustration. (Jose Hernandez Camera 51 / Shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le mercredi 6 novembre 2024 à 11:38 - MAJ mercredi 6 novembre 2024 à 20:54

Un enfant de 4 ans a subi des actes de torture à Corbeil-Essonnes (Essonne). Il a été pris en charge par les secours ce lundi soir et a fait l'objet d'un placement provisoire. Sa mère, âgée de 26 ans, a dans le même temps été interpellée et placée en garde à vue, a appris Actu17. Une mesure qui était toujours en cours ce mercredi matin, indique le parquet d'Évry.

Les policiers sont intervenus au domicile de cette femme, situé dans le quartier du Moulin-Galant, vers 20 heures. Les blessures de l'enfant venaient d'être découvertes à son école maternelle. Le personnel a alors donné l'alerte. "Il présentait des traces de brûlures sur le corps et avait des ongles arrachés", décrit une source proche de l'affaire. "Le petit garçon avait aussi des trous dans le cuir chevelu". La mère de famille, originaire du Cap-Vert, a été interpellée et conduite au commissariat d'Évry.

L'enfant a été transporté à l'hôpital d'Évry où il a reçu des soins. Il a ensuite été conduit à l'aide sociale à l'enfance (ASE). Le parquet d'Évry précise avoir pris une ordonnance de placement provisoire, et confirme qu'il présentait "plusieurs lésions sur le corps".

Une enquête a été ouverte des chefs d'"actes de torture et de barbarie", "violences habituelles sur mineur de 15 ans par ascendant" et "soustraction de parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de l’enfant". Les investigations ont été confiées à la Division de la criminalité territoriale (DCT), ex-sûreté départementale.