Le lundi 21 octobre 2019 à 17:02 - MAJ lundi 21 octobre 2019 à 17:23
Ils annoncent agir par solidarité avec leurs collègues « victimes de jets de bombes lacrymogènes et des balles venant des lanceurs de balles de défense » durant la manifestation parisienne de mardi dernier.
Dans un communiqué du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP-PATS), les pompiers de l’aéroport de Mayotte ont affirmé qu’ils n’allaient pas assurer la sécurité incendie de l’avion présidentiel. Emmanuel Macron a prévu d’atterrir sur l’île ce mardi.
« Même Monsieur le Président de la République a besoin des sapeurs-pompiers pour le secourir »
Le « droit de retrait » dont ils indiquent vouloir user ne sera appliqué que durant le temps de la manoeuvre de sécurisation de l’atterrissage.
Les pompiers se disent « conscients de la dangerosité de cette piste [d’atterrissage] » à cause de sa longueur insuffisante, mais ils tiennent à dénoncer les violences qui ont émaillé la mobilisation de leurs collègues.
Le président de la république quitte l’@Elysee pour Mayotte. Pourra-t-il atterrir pour serrer la main de M. le @Prefet976 ? pic.twitter.com/azbDBb3WEV
— SNSPP-PATS (@SNSPP_PATS) October 18, 2019
Il est « inutile d’envoyer des forces de l’ordre de cette manière afin de traiter et provoquer des agents du même ministère, qui ne cherchent qu’à aider la population, et qui ne demandent qu’à être reconnus dans la pénibilité de leur fonction », conclut le communiqué.