Diffusion de vidéos intimes : Benjamin Griveaux a déposé plainte, le parquet ouvre une enquête

Benjamin Griveaux a déposé plainte suite à la publication sur internet de vidéos à caractère sexuel qui ont été diffusées contre sa volonté.
Diffusion de vidéos intimes : Benjamin Griveaux a déposé plainte, le parquet ouvre une enquête
Benjamin Griveaux le 13 février 2020. (photo IP3 PRESS/MAXPPP)
Par Actu17
Le samedi 15 février 2020 à 20:14 - MAJ samedi 15 février 2020 à 20:40

L'ex-candidat à la mairie de Paris a déposé plainte ce samedi après-midi du chef d'« atteinte à l'intimité de la vie privée » après la diffusion de vidéos et messages à caractère sexuel. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

Une plainte qui a été déposée par l'avocat de Benjamin Griveaux, Me Richard Malka dans les locaux de la direction régionale de la police judiciaire précise Le Parisien. La brigade de répression de la délinquance contre la personne a été chargée par le parquet de mener les investigations.

L'activiste russe Piotr Pavlesnki en garde à vue

Ce samedi après-midi, l'activiste russe Piotr Pavlesnki qui affirme être à l'origine de la diffusion de ces vidéos a été interpellé dans le XVIe arrondissement alors qu'il était recherché par la police suite à une violente rixe le soir du 31 décembre dernier, chez une amie de l'avocat Juan Branco dans le VIe arrondissement de la capitale.

Il a été placé en garde à vue au commissariat du Ve et VIe arrondissement pour des faits de violences volontaires avec arme ayant provoqué une ITT inférieure à 8 jours.

"Il ne nous appartient pas de désigner des coupables" indique l'avocat de Benjamin Griveaux

Me Richard Malka s'est exprimé ce samedi soir sur le plateau de LCI : "Ce que je vois, c'est qu'un individu assez trouble revendique les faits. Mais il ne peut pas être tout seul dans cette affaire, au regard de ses compétences ou de sa mauvaise maîtrise du français. Qui a agi à ses côtés ? Je n'en sais rien. Tout est possible. Mais je ne suis pas sûr qu'il ait eu l'idée tout seul...".

"Nous sommes respectueux de la présomption d'innocence. Il ne nous appartient pas de désigner des coupables. A la justice de le faire", a-t-il ajouté.