Dijon : 21 jours d'ITT pour un policier de la BAC roué de coups lors d'une intervention

L'agresseur a violemment frappé ce policier au visage alors qu'il allait être interpellé. Il venait récupérer un scooter dissimulé dans un parc, qui avait été volé avec violences et sous la menace d'une arme, quelques jours plus tôt.
Dijon : 21 jours d'ITT pour un policier de la BAC roué de coups lors d'une intervention
Le policier a été violemment frappé au visage à Dijon. (Mathieu Vallet / DR)
Par Actu17
Le vendredi 22 juillet 2022 à 11:39

Un policier de la brigade anticriminalité (BAC) a été roué de coups lors d'une intervention à Talant, dans la métropole de Dijon (Côte-d'Or), dans la nuit de lundi à mardi. Sérieusement blessé au visage, 21 jours d'incapacité totale de travail (ITT) lui ont été attribués à ce stade.

Au départ des faits, une intervention pour un groupe d'individus qui est en train d'installer des poubelles au milieu de la chaussée, à proximité du centre commercial du Point-du-Jour, à Talant, explique Le Bien Public qui révèle cette affaire. Les individus auraient déclaré avoir essuyé des tirs venant d'une voiture.

Dans le même temps, les policiers ont appris qu'un homme venait de dissimuler un scooter dans un buisson, dans un parc situé à proximité. Les fonctionnaires de la BAC sont allés sur place et ont constaté que c'était bien le cas. Le deux-roues était signalé volé depuis le 14 juillet. Un vol commis "sous la menace d'une arme et avec violences" souligne une source policière.

De multiples fractures

Un dispositif discret a été mis en place pour coincer la personne qui viendrait le récupérer. Peu après, un suspect est arrivé et s'est dirigé vers le scooter. En voyant les policiers, il a pris la fuite mais a été rattrapé. L'homme a alors roué de coups au visage l'un des agents, le frappant par terre à coups de pied, tout en demandant de l'aide aux personnes autour de lui. L'agresseur a pris la fuite et une enquête a été ouverte. Le fonctionnaire blessé souffre de fractures au nez et de la pommette notamment. Les investigations ont été confiées à la sûreté départementale.

"Coups de pieds, de poings au visage, ils voulaient le tuer !", assure Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), sur Twitter. "Ce matin une petite fille a vu son papa policier, rentrer à la maison, le visage fracassé par des sauvages !"