Le lundi 21 octobre 2024 à 11:29
Dans la nuit du 16 octobre, à Mussidan (Dordogne), une retraitée de 92 ans a été victime d'une violente agression à son domicile. Aux alentours de 3 heures du matin, plusieurs individus encagoulés ont pénétré chez elle, la réveillant en sursaut. Ils lui ont ligoté les mains et les pieds avec du ruban adhésif et l’ont bâillonnée pour l’empêcher de crier. Selon le procureur de la République de Périgueux, Jacques-Édouard Andrault, les malfaiteurs lui ont dérobé "divers objets, dont un collier en or et une carte bancaire", avant de s'emparer de sa voiture, une Mercedes Classe A, pour prendre la fuite.
La nonagénaire, après avoir réussi à se libérer de ses liens, a pu se réfugier chez une voisine pour donner l'alerte. Aussitôt informés, les gendarmes de la brigade de recherches de Périgueux ont débuté leurs investigations et se sont lancés sur la piste des agresseurs.
Le jour même, les forces de l'ordre ont repéré la Mercedes volée dans les rues de Mussidan, avec deux jeunes à bord. Une course-poursuite s'est alors engagée, qui s'est terminée sur le parvis de l'église, où le conducteur de 19 ans a perdu le contrôle du véhicule. Le jeune homme a été immédiatement interpellé, mais son passager de 16 ans a réussi à s’enfuir à pied. Il sera toutefois retrouvé quelques heures plus tard grâce à un chien de recherche de la gendarmerie de Mérignac. Un troisième suspect, âgé de 17 ans, a été arrêté le lendemain après-midi.
Les deux mineurs placés sous contrôle judiciaire
Les trois jeunes hommes, originaires de Mussidan, ont été mis en examen pour séquestration et vol par effraction en réunion, indique Sud Ouest. Le parquet avait requis leur placement en détention provisoire, mais le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de placer les deux mineurs sous contrôle judiciaire strict. Le majeur de 19 ans a été incarcéré en attendant une audience prévue pour le mercredi 23 octobre, où sera statué son placement en détention provisoire le temps de l'enquête.
L'enquête se poursuit désormais sous l'autorité du juge d'instruction, afin "d'identifier tous les auteurs" des faits ainsi que "leurs éventuels receleurs et complices", a précisé le parquet de Périgueux.