Le lundi 7 janvier 2019 à 20:31 - MAJ lundi 7 janvier 2019 à 20:43
Le gouvernement entend réagir aux violences durant les manifestations des Gilets jaunes.
Les casseurs "n'auront pas le dernier mot" a d'abord affirmé Édouard Philippe. "Nous veillons à procéder à des interpellations, que la justice puisse condamner, afin de garantir l'ordre public". J'ai demandé une "actualisation nationale du schéma d'ordre public" a annoncé le Premier ministre.
80 000 policiers et gendarmes mobilisés samedi
Édouard Philippe a évoqué l'Acte IX des Gilets jaunes, samedi prochain. "Nous avons pris la décision de faire en sorte d'assurer une mobilisation considérable des forces de l'ordre" a détaillé le chef du gouvernement, annonçant que 80 000 membres des forces de l'ordre seraient mobilisés samedi prochain, dont 5000 policiers et gendarmes à Paris.
"Nous ne pouvons pas accepter que certains profitent de ces manifestations pour casser, pour brûler" a martelé Édouard Philippe.
Ceux qui profitent des manifestations pour casser changent leurs pratiques ; nous devons donc faire évoluer nos méthodes. #Le20H @CCastaner pic.twitter.com/3IK7VA6YTq
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 7 janvier 2019
Une "loi nouvelle" visant les "casseurs identifiés" et les organisateurs de manifestation non déclarée
Après la demande du syndicat de policiers Alliance, réclamant un fichier des manifestants violents, le Premier ministre a indiqué qu'il y aura une "disposition législative".
Édouard Philippe a ajouté que le gouvernement souhaitait "défendre le droit de manifester, pacifiquement, dans la rue" des Gilets jaunes en créant une "loi nouvelle", interdisant aux "casseurs identifiés" de manifester mais également en durcissant également les sanctions contre les manifestations non déclarées.
"Le gouvernement est favorable à ce qu'une loi nouvelle soit adoptée, afin que ceux qui organisent des manifestations soient sanctionnés" a mentionné le chef du gouvernement, rappelant qu'il n'avait pas à commenter les décisions des juges.
Arriver cagoulé à une manifestation, c’est aujourd’hui une contravention. Demain, ce doit être un délit. #Le20H https://t.co/dgY2LCiw1u
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 7 janvier 2019
"Les casseurs n'auront jamais le dernier mot"
"Je peux vous dire que les casseurs et ceux qui veulent remettre en cause nos institutions n’auront jamais le dernier mot dans notre pays" a-t-il poursuivi, indiquant qu'il était normal que ce soit "les casseurs qui payent et pas les contribuables".