Essonne : Il menace de mort son ex, la police découvre de la cocaïne, du cannabis et des armes chez lui

Cet homme de 32 ans était déjà connu des services de police. Il a été interpellé à Chilly-Mazarin (Essonne) ce mardi après avoir menacé de mort son ex-compagne. Le trentenaire était déjà observé de près par les policiers qui le soupçonnaient de se livrer à un trafic de stupéfiants. Ils avaient vu juste.
Essonne : Il menace de mort son ex, la police découvre de la cocaïne, du cannabis et des armes chez lui
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le vendredi 2 avril 2021 à 22:44

Une belle prise de produits stupéfiants et un trafiquant présumé derrière les barreaux. Les enquêteurs de l’unité des stupéfiants et de l’économie souterraine (USES) de la brigade de sûreté urbaine de Chilly-Mazarin, ont mené une enquête dans le cadre d'une commission rogatoire, visant un homme de 32 ans, soupçonné de se livrer à un trafic de stupéfiants.

Des investigations techniques ont été réalisées afin d'observer les activités illicites du trentenaire et son téléphone a été mis sur écoute indique une source proche de l'enquête. En début de semaine, le suspect a appelé son ex-compagne qu'il a menacée de mort, en se montrant insistant.

Devant le danger qui planait sur cette femme, les policiers ont décidé d'interpeller rapidement le suspect, ce mardi. Il a été placé en garde à vue et une perquisition a été réalisée à son domicile. Les policiers ont alors fait des découvertes confirmant leurs soupçons.

Deux armes de poing et près de 20 000 euros en liquide

Ils ont en effet mis la main sur 6,9 kilos de résine de cannabis, près de 500 grammes d'herbe de cette même drogue mais aussi sur près d'un kilo de cocaïne. Une drogue revendue entre 60 et 70 euros le gramme en moyenne, en France. En outre, les enquêteurs ont découvert 18 670 euros en numéraire chez le mis en cause ainsi qu'une arme de poing de calibre 6,35 et un pistolet semi-automatique. Du matériel de conditionnement a aussi été saisi.

Durant ses auditions, le trentenaire a choisi de garder le silence. Il a été déféré ce jeudi en début d'après-midi à Évry, devant le juge d’instruction en charge du dossier qui l'a mis en examen. L'homme a été placé en détention provisoire.