Essonne : Les policiers frappés et caillassés aux Tarterêts alors qu'ils interpellent un individu.

Quatre policiers ont été blessés ce soir à Corbeil-Essonnes (Essonne), dans la cité des Tarterêts. Ils étaient en train d'interpeller un homme en possession de cannabis lorsqu'ils ont été violemment pris à partie.
Essonne : Les policiers frappés et caillassés aux Tarterêts alors qu'ils interpellent un individu.
Illustration. (photo Remy Buisine ©)
Par Actu17
Le mardi 22 janvier 2019 à 00:15

Nouvelle intervention délicate pour les policiers ce lundi soir aux Tarterêts. Alors que les saisis de stupéfiants sont régulières dans ce quartier classé de "reconquête républicaine" par le gouvernement, les policiers ont été victimes de violences alors qu'ils procédaient à l'interpellation d'un individu.

Les fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont repéré un homme vers 20h30 et ont procédé à son contrôle d'identité. Ce dernier était en possession de plusieurs dizaines de grammes de cannabis relate Le Parisien.

Alors que le suspect était conduit à leur véhicule pour être amené au commissariat, il s'est brutalement rebellé et les policiers ont dans le même temps été attaqués par plusieurs autres individus.

Les policiers caillassés parviennent à quitter les lieux

Les agresseurs ont d'abord encerclé les fonctionnaires avant de leur porter des coups. Un équipage est arrivé en renfort. Parvenant à se dégager sans lâcher l'homme interpellé, les policiers ont été contraints de faire usage de moyens de défense collectifs pour faire reculer les assaillants. Ils ont ensuite été lourdement caillassés mais sont parvenus à regagner leur voiture avec l'interpellé, puis à quitter les lieux.

Au total, quatre policiers ont été blessés lors de cette intervention. L'un est légèrement blessé à la jambe, le second à la main, le troisième à le visage tuméfié, tandis que le dernier fonctionnaire a reçu des coups au niveau de la mâchoire.

"Une guerre pour la défense de leur territoire"

Le suspect interpellé a été placé en garde à vue. "Non seulement, nos collègues ont eu fort à faire avec un individu violent dans le cadre de son interpellation, mais en plus les effectifs en renfort ont été caillassés dans ce qui s’apparente à une guerre pour la défense de leur territoire", a déclaré Christian Toussaint du Wast, du syndicat de police Alliance Police Nationale, au journal francilien.