Le mardi 30 juillet 2019 à 09:04
Cette espèce, invisible à l’oeil nu, s'attaque d'abord aux muqueuses nasales avant de remonter jusqu'au cerveau.
En France, le seul et unique cas similaire a été recensé après une baignade dans un bassin d’eau chaude artificiel, en 2008. L’amibe Naegleria fowleri, surnommée « mangeuse de cerveau », s’est attaquée à un baigneur du parc Fantasy Lake à Hope Mills, en Caroline du Nord (État-Unis), le 12 juillet dernier.
L’identité de la victime n’a pas été officiellement communiquée. Elle pourrait être Eddie Gray, 59 ans, décédé dix jours après sa visite au parc aquatique, selon plusieurs médias locaux.
Une amibe mortelle dans 95% des cas
A very scary diagnosis: Naegleria fowleri keratoconjunctivitis: doi: 10.1099/jmm.0.000303 #Pathology #HappyHalloween #Pathoween pic.twitter.com/GDDPd17UNq
— Lester Thompson (@HeadandNeckPath) October 31, 2017
Même si cette espèce est rare, elle est dangereuse car invisible et mortelle dans 95% des cas. Cette amibe peut mettre une dizaine de jours pour se déplacer des narines de la victime à son cerveau.
Les premiers symptômes apparaissant généralement à partir du 5ème jour. Tout d’abord, le malade ressent une simple irritation de la gorge ou du nez et des maux de tête. Mais rapidement, il est pris de convulsions, de vomissements et finalement d'un coma irréversible. La mort survient enfin, par dépression respiratoire. La victime meurt par asphyxie.
200 cas dans le monde, 1 en France
En 2008, un garçon de 9 ans avait trouvé la mort après une méningite foudroyante à la suite d’une baignade dans un bassin artificiel alimenté par une source d'eau chaude, en Guadeloupe. L’amibe « mangeuse de cerveau » avait été détectée lors des analyses du liquide céphalo-rachidien de la victime.
Il s’agit du seul cas recensé en France à ce jour, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).