Eure-et-Loir : Un homme armé d'un couteau neutralisé par balles par les policiers

Les policiers ont d'abord tenté de le maîtriser à l'aide de leur pistolet à impulsion électrique, en vain.
Eure-et-Loir : Un homme armé d'un couteau neutralisé par balles par les policiers
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 4 octobre 2022 à 16:46

Des policiers ont ouvert le feu sur un homme de 26 ans armé d'un long couteau ce lundi soir à Lèves (Eure-et-Loir) a indiqué le parquet de Chartres, confirmant une information de L’Écho Républicain. Le suspect a été amené à l'hôpital et son pronostic vital n'est pas engagé.

Cette affaire a débuté vers 22h20 lorsqu'un homme domicilié au foyer de l’accueil chartrain (Fac), est sorti puis a incendié son scooter au milieu de la chaussée. Il a ensuite appelé le commissariat. Un témoin s'est approché pour éteindre le feu mais a finalement préféré rester à l'écart en voyant que l'homme était muni d'un couteau.

«La riposte était proportionnelle»

Les policiers sont arrivés sur place peu après et ont tenté de maîtriser le jeune homme avec un pistolet à impulsion électrique, sans y parvenir. Ce dernier a continué à avancer vers les fonctionnaires pour les agresser. Deux des agents ont ouvert le feu à trois reprises au total. "Les deux policiers ayant fait usage de leurs armes ont réagi en état de légitime défense. La riposte était proportionnelle", a précisé le parquet. L'homme a été touché au niveau du coude gauche et de l'abdomen.

La police judiciaire d'Orléans a été chargée des investigations. Une enquête pour tentative de meurtre sur les policiers a été ouverte. "C'est assez clair concernant le déroulé des faits, donc une saisine de l'IGPN n'est pour l'instant pas envisagé", a ajouté le parquet.

Déjà connu de la justice

Le suspect est déjà connu des services de la justice suite à plusieurs condamnations. En août 2019, il avait tiré sur l'un de ses voisins à la suite d'un différend. Il avait ensuite tenté d'ouvrir le feu sur les policiers mais son fusil s'était enrayé raconte le quotidien régional. Dans cette affaire, l'homme avait écopé, en février 2021, de quatre ans de prison et d'une injonction de soins psychiatriques.