Femme égorgée à Grasse : son concubin déféré en vue de sa mise en examen pour meurtre

Un homme de 34 ans a été présenté devant un juge d'instruction à Grasse, soupçonné d'avoir tué sa concubine de 29 ans à l'arme blanche. La victime a été retrouvée égorgée à leur domicile. Le parquet a requis le placement en détention provisoire du suspect, qui avait déjà fait l'objet d'une plainte pour violence par la victime en 2021.
Femme égorgée à Grasse : son concubin déféré en vue de sa mise en examen pour meurtre
Illustration. (Manuel Esteban/shutterstock)
Par Actu17
Le dimanche 29 octobre 2023 à 17:50

Un homme âgé de 34 ans a été déféré devant un juge d'instruction ce dimanche, en vue de sa mise en examen, annonce le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes). Il est soupçonné d'avoir tué à l'arme blanche sa concubine de 29 ans, qui a été retrouvée morte égorgée à leur domicile, dans la nuit de vendredi à samedi. Le parquet indique avoir requis son placement en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte du chef d'"homicide volontaire par conjoint".

Il était environ 3 heures du matin cette nuit là lorsque les sapeurs-pompiers sont intervenus dans un appartement situé boulevard Victor-Hugo. A leur arrivée, le suspect présentait "une plaie par arme blanche au niveau du cou", souligne le parquet. "Les pompiers découvraient également le corps sans vie d’une femme, âgée de 29 ans, étendue sur le lit dans une chambre de l’appartement. Cette dernière présentait une plaie par arme blanche au niveau du cou et à l’arrière du crâne".

Le suspect a été conduit à l'hôpital et le commissariat de Grasse a été chargé des investigations. Le trentenaire a été placé en garde à vue vers 7 heures samedi matin, après avoir reçu des soins. Les policiers ont, entre-temps, placé en garde à vue un voisin de palier du couple, qui affirmait être un "ami intime" de la victime. Celui-ci a finalement été mis hors de cause puis remis en liberté.

Une plainte pour violences en 2021

Durant ses auditions, le suspect a déclaré "avoir consommé de l’alcool au cours de la soirée et ne garder qu’un souvenir confus des événements de la nuit". Un examen psychiatrique a montré qu'il ne souffrait d'"aucune pathologie". "Son casier judiciaire était vierge, néanmoins, il était relevé une plainte déposée par la victime contre lui en 2021 pour des faits de violences volontaires par concubin. La victime avait retiré sa plainte en cours de procédure. L’auteur des faits avait fait l’objet d’un rappel à la loi par une association habilitée, Ayant participé à la mesure décidée par le parquet, il bénéficiait d’un classement sans suite", développe la même source.

La suite des investigations permettra de retracer le déroulement exact des faits, qui ont conduit à la mort de cette femme.